Dans l’amitié et la connivence, Simon Leys et Pierre Boncenne ont, pendant plus de trente ans, correspondu et souvent pu se rencontrer. Ils conversaient à bâtons rompus sur toutes sortes de sujets : les lectures et les projets en cours, la vie littéraire et les expositions de peinture, la mer, les voyages, la Chine, l’Amérique, les puissants qui nous gouvernent et les esprits doctes, citations marquantes et anecdotes amusantes. En hommage au grand sinologue et essayiste, voici sous forme d’abécédaire vagabond un florilège de ce qu’il pouvait confier en toute liberté.
On passe d’une enquête sur un manuscrit de Jules Verne à des discussions autour de Revel, ou à des propos de Cioran sur la religion ; d’un roman de Coetzee ou de Vargas Llosa aux tableaux de Vuillard ou aux dessins de Daumier ; de la pêche au thon à Don Quichotte ; des mensonges du pouvoir totalitaire aux délires maoïstes de certains philosophes ; des vertus de la maladresse en art à la navigation et aux bateaux ; du caractère poétique de la langue chinoise à un éloge du cosmopolitisme. Il est question de culture littéraire et scientifique ou bien des poissons rouges et des délices de la retraite.
Simon Leys aimait citer Confucius d’après qui le savoir véritable consiste à mesurer l’exacte étendue de son ignorance ; mais aussi Leopardi : « Rions ensemble de ces couillons qui possèdent le monde. »
Dans l’amitié et la connivence, Simon Leys et Pierre Boncenne ont, pendant plus de trente ans, correspondu et souvent pu se rencontrer. Ils conversaient à bâtons rompus sur toutes sortes de sujets : les lectures et les projets en cours, la vie littéraire et les expositions de peinture, la mer, les voyages, la Chine, l’Amérique, les puissants qui nous gouvernent et les esprits doctes, citations marquantes et anecdotes amusantes. En hommage au grand sinologue et essayiste, voici sous forme d’abécédaire vagabond un florilège de ce qu’il pouvait confier en toute liberté.
On passe d’une enquête sur un manuscrit de Jules Verne à des discussions autour de Revel, ou à des propos de Cioran sur la religion ; d’un roman de Coetzee ou de Vargas Llosa aux tableaux de Vuillard ou aux dessins de Daumier ; de la pêche au thon à Don Quichotte ; des mensonges du pouvoir totalitaire aux délires maoïstes de certains philosophes ; des vertus de la maladresse en art à la navigation et aux bateaux ; du caractère poétique de la langue chinoise à un éloge du cosmopolitisme. Il est question de culture littéraire et scientifique ou bien des poissons rouges et des délices de la retraite.
Simon Leys aimait citer Confucius d’après qui le savoir véritable consiste à mesurer l’exacte étendue de son ignorance ; mais aussi Leopardi : « Rions ensemble de ces couillons qui possèdent le monde. »