
		Une leçon de profondeur, de tolérance et de sagesse.
Le soufisme est la tradition mystique de  l’Islam : une tradition spirituelle encore bien vivante aujourd’hui.  Depuis plus d’un millénaire, elle féconde de nombreuses communautés  vivant notamment autour du bassin méditerranéen. On relève sa présence,  grâce à de multiples écrits, témoignages et oeuvres d’art, depuis le  Haut Moyen Age, notamment dans tout le Maghreb, le Moyen-Orient,  l’Espagne et la Sicile, et plus récemment en France et en Europe. 
Parfois incompris par certaines autorités religieuses formalistes,  les soufis ont de tout temps vécu leur foi avec humilité et discrétion,  en respectant profondément la pluralité de pensée et en affirmant la  nécessité de la diversité des voies en fonction des aspirations de  chacun. 
La progression du soufi dans la voie est comparée à un « voyage  intérieur » au cours duquel chaque étape révèle  une « saveur  spirituelle » particulière. Le terme du voyage correspond à  « l’ouverture du cœur », c’est à dire un « état d’être » conciliant une  « ivresse » intérieure permanente et une « sobriété » du comportement  dans chaque acte de la vie quotidienne.

Une leçon de profondeur, de tolérance et de sagesse.
Le soufisme est la tradition mystique de  l’Islam : une tradition spirituelle encore bien vivante aujourd’hui.  Depuis plus d’un millénaire, elle féconde de nombreuses communautés  vivant notamment autour du bassin méditerranéen. On relève sa présence,  grâce à de multiples écrits, témoignages et oeuvres d’art, depuis le  Haut Moyen Age, notamment dans tout le Maghreb, le Moyen-Orient,  l’Espagne et la Sicile, et plus récemment en France et en Europe. 
Parfois incompris par certaines autorités religieuses formalistes,  les soufis ont de tout temps vécu leur foi avec humilité et discrétion,  en respectant profondément la pluralité de pensée et en affirmant la  nécessité de la diversité des voies en fonction des aspirations de  chacun. 
La progression du soufi dans la voie est comparée à un « voyage  intérieur » au cours duquel chaque étape révèle  une « saveur  spirituelle » particulière. Le terme du voyage correspond à  « l’ouverture du cœur », c’est à dire un « état d’être » conciliant une  « ivresse » intérieure permanente et une « sobriété » du comportement  dans chaque acte de la vie quotidienne.
