Edition revue et augmenté
Avec ce livre, au titre qui a tout d’un énoncé manifeste, François Cheng  ose de déroutants alliages : l’âpreté et la joie, le silence et la  lucidité, la mort et les nuages, les oiseaux et les larmes, l’émoi et  les étoiles… C’est qu’à force d’avoir mordu la poussière d’ici-bas les  mots n’en finissent plus de renaître. Des âmes errantes ou du phénix, on  ne sait qui mène la danse. Mais il suffit de la splendeur d’un soir pour que l’univers entier résonne soudain. Il suffit de la sincérité  d’un seul cœur brisé pour que la fulgurante beauté délivre de la  fragilité humaine : 
Car tout est à revoir, 
Tous les rires, tous les pleurs, 
Toute la gloire… 
 Il y a dans ces pages un souffle de vie qui prend à la gorge. Sans  doute parce qu’il provient d’une voix sans autre exemple. D´une voix qui  éperonne la pensée, avec une acuité foudroyante et douce. La parole de  François Cheng est bien celle d’un penseur, d’un poète, d’un sage  passionné qui ne craint rien, pas même d’affirmer que «la vraie gloire  est ici».

Edition revue et augmenté
Avec ce livre, au titre qui a tout d’un énoncé manifeste, François Cheng  ose de déroutants alliages : l’âpreté et la joie, le silence et la  lucidité, la mort et les nuages, les oiseaux et les larmes, l’émoi et  les étoiles… C’est qu’à force d’avoir mordu la poussière d’ici-bas les  mots n’en finissent plus de renaître. Des âmes errantes ou du phénix, on  ne sait qui mène la danse. Mais il suffit de la splendeur d’un soir pour que l’univers entier résonne soudain. Il suffit de la sincérité  d’un seul cœur brisé pour que la fulgurante beauté délivre de la  fragilité humaine : 
Car tout est à revoir, 
Tous les rires, tous les pleurs, 
Toute la gloire… 
 Il y a dans ces pages un souffle de vie qui prend à la gorge. Sans  doute parce qu’il provient d’une voix sans autre exemple. D´une voix qui  éperonne la pensée, avec une acuité foudroyante et douce. La parole de  François Cheng est bien celle d’un penseur, d’un poète, d’un sage  passionné qui ne craint rien, pas même d’affirmer que «la vraie gloire  est ici».
