
		"Qu’est-ce que l’Europe aujourd’hui ? Sinon le moyen de l’intérêt  national américain. Gouvernance, création de valeur actionnariale,  compétitivité et attractivité des territoires… Quatre expressions d’une  idéologie, celle de la primauté de l’économie comme moyen de la  puissance. Sans oublier le copié-collé d’une « culture » d’importation  américaine : toute puissance de la com’, adoption du mariage pour tous,  bientôt peut-être de la procréation médicalement assistée, dogme de  l’indifférenciation des sexes, tiré de la théorie du genre qui fit  fureur aux Etats-Unis voici vingt ans ; dévaluation de l’appartenance  nationale, et déchéance d’un projet national fédérateur et identifiant,  etc.
Faire Europe oui mais à condition de rompre avec l’erreur de  l’occidentalisme qui la dresse contre ses voisins et alliés naturels, de  la Russie aux pays du sud, ceux sans qui elle ne se fera pas l’Europe  ne participera à une renaissance de la civilisation qu’en affirmant la  séparation nécessaire entre les cultures et les Nations, qui garantit  leur diversité. Le rêve totalitaire d’un gouvernement mondial est la  promesse de l’esclavage, et la négation du droit des peuples à disposer  d’eux-mêmes. Pour en finir avec cette utopie qui a fait tant de mal,  l’Europe doit réaffirmer l’importance politique de frontières  internationalement reconnues, de la citoyenneté comme appartenance  nationale exclusive de tout marché, et le principe de non-ingérence dans  les affaires intérieures des Etats."

"Qu’est-ce que l’Europe aujourd’hui ? Sinon le moyen de l’intérêt  national américain. Gouvernance, création de valeur actionnariale,  compétitivité et attractivité des territoires… Quatre expressions d’une  idéologie, celle de la primauté de l’économie comme moyen de la  puissance. Sans oublier le copié-collé d’une « culture » d’importation  américaine : toute puissance de la com’, adoption du mariage pour tous,  bientôt peut-être de la procréation médicalement assistée, dogme de  l’indifférenciation des sexes, tiré de la théorie du genre qui fit  fureur aux Etats-Unis voici vingt ans ; dévaluation de l’appartenance  nationale, et déchéance d’un projet national fédérateur et identifiant,  etc.
Faire Europe oui mais à condition de rompre avec l’erreur de  l’occidentalisme qui la dresse contre ses voisins et alliés naturels, de  la Russie aux pays du sud, ceux sans qui elle ne se fera pas l’Europe  ne participera à une renaissance de la civilisation qu’en affirmant la  séparation nécessaire entre les cultures et les Nations, qui garantit  leur diversité. Le rêve totalitaire d’un gouvernement mondial est la  promesse de l’esclavage, et la négation du droit des peuples à disposer  d’eux-mêmes. Pour en finir avec cette utopie qui a fait tant de mal,  l’Europe doit réaffirmer l’importance politique de frontières  internationalement reconnues, de la citoyenneté comme appartenance  nationale exclusive de tout marché, et le principe de non-ingérence dans  les affaires intérieures des Etats."
