‘‘Ce qu´il y avait eu avant, on ne s´en souvenait plus. On se disait seulement qu´il était déjà tard. Savoir d´où chacun venait, en quel point du globe on était, ou si même c´était vraiment un globe (et en tout cas ce n´était pas un point), et le jour du mois de quelle année, tout cela nous dépassait. On ne soulève pas de telles questions quand on a soif.´´
Pour étancher la soif, même d´absolu, rien de plus efficace que la boisson. Qu´importe le flacon... Mais lorsque celui-ci est vide, par où s´échapper ? La clef de l´issue pourrait bien être détenue par ce mystérieux personnage qui intervient parfois dans les somnolences avinées des protagonistes.
Ce grand rhétoriqueur égrène un ‘‘véritable mode d´emploi de la parole´´ contre tous ‘‘les usages rhétoriques, techniques, philosophiques, algébriques, logistiques, journaliques, romaniques, artistiques et esthétchoum du langage´´. Sous un titre qui menace le lecteur d´assister à des débats d´ivrognes se dissimule une véritable odyssée à travers les faux-semblants de notre monde.
Gueules et langues de bois, prenez garde. René Daumal scie les expressions vaines comme autant de barreaux à notre cellule : il condamne les Pwats, autrement dit les poètes, les Sophes, les Krittiks ou encore les Scients. Ce qu´il recherche dans cette descente ? Une connaissance capable de remonter aux origines, une langue partagée à même de mener à une initiation nouvelle. Des jeux de langage réjouissants se déversent à flots continus dans ce récit entre la pataphysique de Jarry et la Divine Comédie de Dante.
Suivez-le dans la Jérusalem contre-céleste : il vous mènera, de page en page et de surprise en surprise, du cercle de la soif aux paradis artificiels, avant de retrouver ‘‘la lumière ordinaire du jour´´.
‘‘Ce qu´il y avait eu avant, on ne s´en souvenait plus. On se disait seulement qu´il était déjà tard. Savoir d´où chacun venait, en quel point du globe on était, ou si même c´était vraiment un globe (et en tout cas ce n´était pas un point), et le jour du mois de quelle année, tout cela nous dépassait. On ne soulève pas de telles questions quand on a soif.´´
Pour étancher la soif, même d´absolu, rien de plus efficace que la boisson. Qu´importe le flacon... Mais lorsque celui-ci est vide, par où s´échapper ? La clef de l´issue pourrait bien être détenue par ce mystérieux personnage qui intervient parfois dans les somnolences avinées des protagonistes.
Ce grand rhétoriqueur égrène un ‘‘véritable mode d´emploi de la parole´´ contre tous ‘‘les usages rhétoriques, techniques, philosophiques, algébriques, logistiques, journaliques, romaniques, artistiques et esthétchoum du langage´´. Sous un titre qui menace le lecteur d´assister à des débats d´ivrognes se dissimule une véritable odyssée à travers les faux-semblants de notre monde.
Gueules et langues de bois, prenez garde. René Daumal scie les expressions vaines comme autant de barreaux à notre cellule : il condamne les Pwats, autrement dit les poètes, les Sophes, les Krittiks ou encore les Scients. Ce qu´il recherche dans cette descente ? Une connaissance capable de remonter aux origines, une langue partagée à même de mener à une initiation nouvelle. Des jeux de langage réjouissants se déversent à flots continus dans ce récit entre la pataphysique de Jarry et la Divine Comédie de Dante.
Suivez-le dans la Jérusalem contre-céleste : il vous mènera, de page en page et de surprise en surprise, du cercle de la soif aux paradis artificiels, avant de retrouver ‘‘la lumière ordinaire du jour´´.