Peter Selg a réuni dans cet ouvrage les regards d’un grand nombre de contemporains de Rudolf Steiner, que ce soient des personnages célèbres comme Einstein ou Kafka, ou de grande valeur, mais moins connus du public comme Herbert Hahn ou Andreï Biély, ou de simples étudiants de Dornach. Grâce à ces témoignages, nous pouvons nous former une « vivante image » de Steiner, dans sa démarche, ses gestes, sa voix, son activité incessante, mais aussi son caractère compatissant à toute souffrance. Elle se manifeste dans son propre regard, souvent décrit dans sa lumière et sa chaleur qui allaient au coeur de l’autre.
Ces témoignages culminent dans la présentation de Steiner, maître spirituel. Dans de nombreux entretiens et échanges, Steiner mettait toutes ses forces au service de celui qui lui demandait de l’aide. Avant tout, il avait à coeur de préserver la liberté de l’autre et ne voulait en rien servir de guide qui aurait dicté des consignes. Il refusait tout culte de la personnalité, ainsi qu’il apparaît dans le témoignage d’Anna Samweber.
Grâce à ces regards, une « vivante image » de Steiner se dessine et leur convergence est gage de véracité : un être d’une immense valeur, mais qui ne cherchait jamais à écraser l’autre de sa supériorité. Et pour finir, retenons ce regard que Rudolf Steiner porte sur lui-même : « Le seul amour qu’on puisse me témoigner est de m’appeler jour et nuit, lorsqu’on a besoin de moi. »
Peter Selg a réuni dans cet ouvrage les regards d’un grand nombre de contemporains de Rudolf Steiner, que ce soient des personnages célèbres comme Einstein ou Kafka, ou de grande valeur, mais moins connus du public comme Herbert Hahn ou Andreï Biély, ou de simples étudiants de Dornach. Grâce à ces témoignages, nous pouvons nous former une « vivante image » de Steiner, dans sa démarche, ses gestes, sa voix, son activité incessante, mais aussi son caractère compatissant à toute souffrance. Elle se manifeste dans son propre regard, souvent décrit dans sa lumière et sa chaleur qui allaient au coeur de l’autre.
Ces témoignages culminent dans la présentation de Steiner, maître spirituel. Dans de nombreux entretiens et échanges, Steiner mettait toutes ses forces au service de celui qui lui demandait de l’aide. Avant tout, il avait à coeur de préserver la liberté de l’autre et ne voulait en rien servir de guide qui aurait dicté des consignes. Il refusait tout culte de la personnalité, ainsi qu’il apparaît dans le témoignage d’Anna Samweber.
Grâce à ces regards, une « vivante image » de Steiner se dessine et leur convergence est gage de véracité : un être d’une immense valeur, mais qui ne cherchait jamais à écraser l’autre de sa supériorité. Et pour finir, retenons ce regard que Rudolf Steiner porte sur lui-même : « Le seul amour qu’on puisse me témoigner est de m’appeler jour et nuit, lorsqu’on a besoin de moi. »