
		La  Cène, le dernier repas pris par Jésus-Christ avec ses disciples le  jeudi saint, veille de la Crucifixion, est bien connue par le tableau de  Léonard de Vinci où l´on voit le Christ à table au milieu de ses  disciples. 
 Mais on en aura une représentation encore plus vivante après la  description que nous offre Judith von Halle. Grâce à sa capacité à se  replacer dans cet événement, elle est en mesure de nous indiquer en  détail les lieux extérieurs et intérieurs, l´importance de cette Maison  de la Cène, la disposition des pièces, des tables avec les participants  au repas, les objets utilisés, en particulier le calice. Elle évoque le  déroulement précis de cette fête de Pessah que les juifs  célébraient en souvenir de l´Exode, ou retour d´Égypte, et elle donne  toute leur place à certains moments essentiels, par exemple à ce qui se  joue entre le Seigneur et Pierre, ou avec Judas Iscariote. La Cène  devient ainsi concrète, proche.
 En outre, l´auteure fait apparaître la portée symbolique des  événements. Jésus-Christ accomplit certes les actes cultuels  traditionnels de la Pessah, mais il leur confère un tout autre  sens, celui de l´ère moderne qu´il inaugure. L´agneau qu´il sacrifie  préfigure son propre sacrifice sur la croix : il confie aux apôtres, des  hommes simples, des tâches autrefois réservées aux prêtres. Tout prend  la force ésotérique de la nouvelle alliance entre Dieu et chaque  individu, et les nouveaux Mystères révèlent leur caractère propre de  liberté.
 Ainsi qu´il est dit dans l´Apocalypse (XXI, 5) : « Voici, je fais toutes choses nouvelles. »

La  Cène, le dernier repas pris par Jésus-Christ avec ses disciples le  jeudi saint, veille de la Crucifixion, est bien connue par le tableau de  Léonard de Vinci où l´on voit le Christ à table au milieu de ses  disciples. 
 Mais on en aura une représentation encore plus vivante après la  description que nous offre Judith von Halle. Grâce à sa capacité à se  replacer dans cet événement, elle est en mesure de nous indiquer en  détail les lieux extérieurs et intérieurs, l´importance de cette Maison  de la Cène, la disposition des pièces, des tables avec les participants  au repas, les objets utilisés, en particulier le calice. Elle évoque le  déroulement précis de cette fête de Pessah que les juifs  célébraient en souvenir de l´Exode, ou retour d´Égypte, et elle donne  toute leur place à certains moments essentiels, par exemple à ce qui se  joue entre le Seigneur et Pierre, ou avec Judas Iscariote. La Cène  devient ainsi concrète, proche.
 En outre, l´auteure fait apparaître la portée symbolique des  événements. Jésus-Christ accomplit certes les actes cultuels  traditionnels de la Pessah, mais il leur confère un tout autre  sens, celui de l´ère moderne qu´il inaugure. L´agneau qu´il sacrifie  préfigure son propre sacrifice sur la croix : il confie aux apôtres, des  hommes simples, des tâches autrefois réservées aux prêtres. Tout prend  la force ésotérique de la nouvelle alliance entre Dieu et chaque  individu, et les nouveaux Mystères révèlent leur caractère propre de  liberté.
 Ainsi qu´il est dit dans l´Apocalypse (XXI, 5) : « Voici, je fais toutes choses nouvelles. »
