
		Dans  cet ouvrage sont réunis trois axes convergents permettant de comprendre  l’impulsion du Graal. Car il n’est pas facile de sonder toute la portée  et la profondeur de celle-ci. Judith von Halle nous aide à pénétrer   dans la compréhension de ce mystère central pour l’humanité et pour la  Terre.
Elle nous décrit tout d’abord comment cette impulsion s’est  manifestée sur terre au moment où, sur le Golgotha, le soldat romain  Longin plongea sa lance dans le côté de Jésus déjà mort et qu’à la  surprise générale, un « miracle » se produisit ; « un énorme flot d’un sang rouge resplendissant jaillit »  (p. 39) que les personnes présentes recueillirent et auquel Joseph  d’Arimathie donna le réceptacle qui convenait : le calice de la Cène.  Puis elle montre que cette impulsion du sang du Christ, du Graal,  poursuit son chemin grâce à trois êtres qui se mettent à son service :  Joseph d’Arimathie, qui va jusqu’à l’extrême ouest de l’Europe, Marie  Madeleine, annonçant la parole du Christ en Gaule du sud et Jean  l’Évangéliste, le disciple que Jésus aimait, qui renouvelle à Éphèse les  mystères de la parole qu’y avait proclamés Héraclite.
Grâce à ces  annonciateurs de l’impulsion du Graal, l’Europe put être préparée à  recevoir le message du Christ ; nous comprenons mieux que le sang du  Christ, par ses forces de vie, est le porteur du moi immortel, de la  nature éternelle de l’âme humaine et de la liberté. Mais le  christianisme ésotérique reposant sur une connaissance directe du  Christ, un témoignage, tel qu’il connut sa floraison à Lérins, était  limité à une partie très réduite de l’humanité et ne pouvait que  disparaître.
 Il vécut une renaissance dans les Templiers et le  courant rose-croix. À l’époque moderne, le christianisme johannique, lié  aux témoins oculaires et au ressentir, fait place à un penser supérieur  (p. 109-110), à une connaissance du Christ que Steiner nomme « science  du Graal » ou anthroposophie et que chacun peut rechercher lui-même par  son propre vouloir.

Dans  cet ouvrage sont réunis trois axes convergents permettant de comprendre  l’impulsion du Graal. Car il n’est pas facile de sonder toute la portée  et la profondeur de celle-ci. Judith von Halle nous aide à pénétrer   dans la compréhension de ce mystère central pour l’humanité et pour la  Terre.
Elle nous décrit tout d’abord comment cette impulsion s’est  manifestée sur terre au moment où, sur le Golgotha, le soldat romain  Longin plongea sa lance dans le côté de Jésus déjà mort et qu’à la  surprise générale, un « miracle » se produisit ; « un énorme flot d’un sang rouge resplendissant jaillit »  (p. 39) que les personnes présentes recueillirent et auquel Joseph  d’Arimathie donna le réceptacle qui convenait : le calice de la Cène.  Puis elle montre que cette impulsion du sang du Christ, du Graal,  poursuit son chemin grâce à trois êtres qui se mettent à son service :  Joseph d’Arimathie, qui va jusqu’à l’extrême ouest de l’Europe, Marie  Madeleine, annonçant la parole du Christ en Gaule du sud et Jean  l’Évangéliste, le disciple que Jésus aimait, qui renouvelle à Éphèse les  mystères de la parole qu’y avait proclamés Héraclite.
Grâce à ces  annonciateurs de l’impulsion du Graal, l’Europe put être préparée à  recevoir le message du Christ ; nous comprenons mieux que le sang du  Christ, par ses forces de vie, est le porteur du moi immortel, de la  nature éternelle de l’âme humaine et de la liberté. Mais le  christianisme ésotérique reposant sur une connaissance directe du  Christ, un témoignage, tel qu’il connut sa floraison à Lérins, était  limité à une partie très réduite de l’humanité et ne pouvait que  disparaître.
 Il vécut une renaissance dans les Templiers et le  courant rose-croix. À l’époque moderne, le christianisme johannique, lié  aux témoins oculaires et au ressentir, fait place à un penser supérieur  (p. 109-110), à une connaissance du Christ que Steiner nomme « science  du Graal » ou anthroposophie et que chacun peut rechercher lui-même par  son propre vouloir.
