
		La  forme humaine présente une telle perfection que, lorsque celle-ci n’est  pas atteinte, comme chez les personnes handicapées, l’entourage proche  ou lointain éprouve et manifeste même parfois un malaise. Les parents  d’un enfant handicapé rencontrent bien des difficultés. Il arrive qu’on  les culpabilise de lui avoir donné le jour. En revanche, des dons  exceptionnels suscitent l’admiration, teintée parfois d’envie, devant  ces possibilités d’intensification des facultés humaines.
Michaela  Glöckler s’interroge sur l’origine et le sens de ces déviations de la  forme humaine habituelle. Loin d’acquiescer à l’explication génétique ou  environnementale en cours dans la vision du monde actuelle dont elle  expose les limites, elle montre que seule la conception des vies  terrestres successives, le karma, fournit un éclairage juste. Le moi de  l’être handicapé n’est en rien inférieur ni touché par la maladie. Il  s’est seulement posé à lui-même des obstacles pour progresser vers un  degré supérieur de son évolution. De ce fait, parents et éducateurs  reçoivent la tâche de veiller avec amour à l’évolution de l’être  handicapé afin de l’aider à réaliser son but. Le handicap n’est plus un  mal contre lequel il faut lutter, mais devient un moyen de progrès.  Michaela Glöckler nous envoie ainsi un message de réconfort et d’espoir.
 Mais aussi d’effort. Car les êtres qui entourent l’enfant ne peuvent  l’aider que s’ils se mettent eux-mêmes en chemin pour atteindre cette  forme d’humanité plus haute où régneront les idéaux de liberté, de  vérité et de fraternité. Nous sommes tous en marche pour aller vers  cette forme plus élevée de l’humanité. C’est pourquoi l’auteure évoque à  la fin de l’ouvrage les exercices pratiques donnés par Rudolf Steiner  pour affermir les forces de l’âme qui veut progresser en ce sens.

La  forme humaine présente une telle perfection que, lorsque celle-ci n’est  pas atteinte, comme chez les personnes handicapées, l’entourage proche  ou lointain éprouve et manifeste même parfois un malaise. Les parents  d’un enfant handicapé rencontrent bien des difficultés. Il arrive qu’on  les culpabilise de lui avoir donné le jour. En revanche, des dons  exceptionnels suscitent l’admiration, teintée parfois d’envie, devant  ces possibilités d’intensification des facultés humaines.
Michaela  Glöckler s’interroge sur l’origine et le sens de ces déviations de la  forme humaine habituelle. Loin d’acquiescer à l’explication génétique ou  environnementale en cours dans la vision du monde actuelle dont elle  expose les limites, elle montre que seule la conception des vies  terrestres successives, le karma, fournit un éclairage juste. Le moi de  l’être handicapé n’est en rien inférieur ni touché par la maladie. Il  s’est seulement posé à lui-même des obstacles pour progresser vers un  degré supérieur de son évolution. De ce fait, parents et éducateurs  reçoivent la tâche de veiller avec amour à l’évolution de l’être  handicapé afin de l’aider à réaliser son but. Le handicap n’est plus un  mal contre lequel il faut lutter, mais devient un moyen de progrès.  Michaela Glöckler nous envoie ainsi un message de réconfort et d’espoir.
 Mais aussi d’effort. Car les êtres qui entourent l’enfant ne peuvent  l’aider que s’ils se mettent eux-mêmes en chemin pour atteindre cette  forme d’humanité plus haute où régneront les idéaux de liberté, de  vérité et de fraternité. Nous sommes tous en marche pour aller vers  cette forme plus élevée de l’humanité. C’est pourquoi l’auteure évoque à  la fin de l’ouvrage les exercices pratiques donnés par Rudolf Steiner  pour affermir les forces de l’âme qui veut progresser en ce sens.
