Ce que je sais de Christian Bobin (1951-2022), je le tiens de nos rencontres trop brèves, de nos échanges épistolaires, trop peu nombreux, par pudeur, par retenue, de part et d´autre, car l´homme de silence et de solitude ne cherche pas à emmagasiner. Journaliste, j´ai beaucoup reçu à rencontrer ce journalier des mots, cette vigie de l´invisible. Chaque échange était fait d´instants qui, tout à coup, prenaient l´éclat d´un diamant dur, ciselé de mots choisis.
Il faudrait plus de quinze jours pour moissonner les mots du poète qui se cache derrière la fenêtre et continue, c´est certain, de cueillir les petits riens qui font la vie même. Et la mort aussi. Plus que prier, les écrits de Christian Bobin nous invitent à méditer. La vie, la mort, l´amour, mais aussi la nature, Dieu, la maladie, l´Église... Tout ce qui vit et donne sens à l´existence est proposé avec sérieux et dans un grand éclat de rire.
Ce que je sais de Christian Bobin (1951-2022), je le tiens de nos rencontres trop brèves, de nos échanges épistolaires, trop peu nombreux, par pudeur, par retenue, de part et d´autre, car l´homme de silence et de solitude ne cherche pas à emmagasiner. Journaliste, j´ai beaucoup reçu à rencontrer ce journalier des mots, cette vigie de l´invisible. Chaque échange était fait d´instants qui, tout à coup, prenaient l´éclat d´un diamant dur, ciselé de mots choisis.
Il faudrait plus de quinze jours pour moissonner les mots du poète qui se cache derrière la fenêtre et continue, c´est certain, de cueillir les petits riens qui font la vie même. Et la mort aussi. Plus que prier, les écrits de Christian Bobin nous invitent à méditer. La vie, la mort, l´amour, mais aussi la nature, Dieu, la maladie, l´Église... Tout ce qui vit et donne sens à l´existence est proposé avec sérieux et dans un grand éclat de rire.