Hildegarde de Bingen est peut-être l’une des femmes mystiques les plus appréciées aujourd’hui. Elle a excellé dans tous les domaines : la botanique, la médecine, la théologie, la musique, la cuisine… Elle est encore plus connue en Allemagne où elle est appelée sainte Hildegarde et sa médecine par les plantes y est largement reprise. Hildegarde est une mystique d’un type particulier, c’est une visionnaire. Elle a marqué son époque, le XIIe siècle. Ses visions lui ont donné d’agir sur l’Eglise et la société de son temps, pour lesquelles elle a été, en quelque sorte, une prophétesse.
Ses visions, en particulier celles de la création et de la Trinité, sont encore parlantes aujourd’hui et la manière dont elle les transcrit est très pédagogique, car elle les rapporte, les explique et en donne un écho pictural. Hildegarde, souvent appelée « la sybille du Rhin », n’est pas sans lien avec la mystique rhénane, comme le montre le Sermon de Jean Tauler pour la Dédicace, où il commente une vision d’Hildegarde de Bingen pour faire comprendre le sens de l’humilité et de la divinisation.
Hildegarde de Bingen est peut-être l’une des femmes mystiques les plus appréciées aujourd’hui. Elle a excellé dans tous les domaines : la botanique, la médecine, la théologie, la musique, la cuisine… Elle est encore plus connue en Allemagne où elle est appelée sainte Hildegarde et sa médecine par les plantes y est largement reprise. Hildegarde est une mystique d’un type particulier, c’est une visionnaire. Elle a marqué son époque, le XIIe siècle. Ses visions lui ont donné d’agir sur l’Eglise et la société de son temps, pour lesquelles elle a été, en quelque sorte, une prophétesse.
Ses visions, en particulier celles de la création et de la Trinité, sont encore parlantes aujourd’hui et la manière dont elle les transcrit est très pédagogique, car elle les rapporte, les explique et en donne un écho pictural. Hildegarde, souvent appelée « la sybille du Rhin », n’est pas sans lien avec la mystique rhénane, comme le montre le Sermon de Jean Tauler pour la Dédicace, où il commente une vision d’Hildegarde de Bingen pour faire comprendre le sens de l’humilité et de la divinisation.