Parce que l´école n´est pas obligatoire, certaines familles font le choix de l´IEF (instruction en famille). Alors que certaines pratiquent l´école à la maison d´autres pensent, ou constatent, que « l´instruction ne se donne pas, [mais qu´] elle se prend ». Ces dernières font l´expérience du unschooling en laissant leurs enfants libres de leurs apprentissages et en ne leur imposant ni programme ni horaires dédiés. Nombre d´apprentissages se font informellement, dans la vie quotidienne, au gré des rencontres ou au cours des projets mis en place par intérêt, par passion ou encore par nécessité. Les apprentissages formels ne sont pas pour autant mis de côté puisque les enfants restent également libres de choisir de suivre des cours. Puisque « tout est dans tout », parce qu´apprendre est vivre et vivre est apprendre, alors toutes les entrées seront pertinentes pour découvrir le monde. Bien plutôt que tous seuls, les unschoolers apprennent par eux-mêmes, avec les autres et dans le monde.
Mélissa Plavis donne ici à penser et à observer l´expérience du unschooling en mêlant philosophie, anthropologie ainsi que de nombreux témoignages. Elle déconstruit les a priori concernant les conditions de possibilité du unschooling : revenus, niveau scolaire des parents, etc., et démontre qu´il permet, voire facilite, la socia(bi)lisation. Elle fait également l´hypothèse que le unschooling est une pratique écologique, au sens généralisé du terme. En effet, plus qu´un mode d´instruction il semble être un mode d´être et de vivre qui vise à prendre soin des relations - à soi, aux autres et au monde - et à sortir, tant que possible, de toutes les dominations.
Doctorante en anthropologie à l´université Paris Ouest Nanterre La Défense, membre de l´équipe PROSCIEF de l´université de Cergy-Pontoise travaillant sur l´instruction en famille, mère de quatre enfants non-scolarisés en unschooling, Mélissa Plavis est aussi accompagnante polyvalente et formatrice, elle compose sa vie en mêlant sphères familiale, associative, professionnelle et universitaire. Elle s´intéresse aux liens entre (non-)éducation et écologie et en particulier à la parentalité proximale et écologique.
Parce que l´école n´est pas obligatoire, certaines familles font le choix de l´IEF (instruction en famille). Alors que certaines pratiquent l´école à la maison d´autres pensent, ou constatent, que « l´instruction ne se donne pas, [mais qu´] elle se prend ». Ces dernières font l´expérience du unschooling en laissant leurs enfants libres de leurs apprentissages et en ne leur imposant ni programme ni horaires dédiés. Nombre d´apprentissages se font informellement, dans la vie quotidienne, au gré des rencontres ou au cours des projets mis en place par intérêt, par passion ou encore par nécessité. Les apprentissages formels ne sont pas pour autant mis de côté puisque les enfants restent également libres de choisir de suivre des cours. Puisque « tout est dans tout », parce qu´apprendre est vivre et vivre est apprendre, alors toutes les entrées seront pertinentes pour découvrir le monde. Bien plutôt que tous seuls, les unschoolers apprennent par eux-mêmes, avec les autres et dans le monde.
Mélissa Plavis donne ici à penser et à observer l´expérience du unschooling en mêlant philosophie, anthropologie ainsi que de nombreux témoignages. Elle déconstruit les a priori concernant les conditions de possibilité du unschooling : revenus, niveau scolaire des parents, etc., et démontre qu´il permet, voire facilite, la socia(bi)lisation. Elle fait également l´hypothèse que le unschooling est une pratique écologique, au sens généralisé du terme. En effet, plus qu´un mode d´instruction il semble être un mode d´être et de vivre qui vise à prendre soin des relations - à soi, aux autres et au monde - et à sortir, tant que possible, de toutes les dominations.
Doctorante en anthropologie à l´université Paris Ouest Nanterre La Défense, membre de l´équipe PROSCIEF de l´université de Cergy-Pontoise travaillant sur l´instruction en famille, mère de quatre enfants non-scolarisés en unschooling, Mélissa Plavis est aussi accompagnante polyvalente et formatrice, elle compose sa vie en mêlant sphères familiale, associative, professionnelle et universitaire. Elle s´intéresse aux liens entre (non-)éducation et écologie et en particulier à la parentalité proximale et écologique.