«Le conseil de l´ordre des médecins sera supprimé.» Cette mesure figurait en 1981 parmi les 110 propositions de François Mitterrand, candidat à l´élection présidentielle. Trente-deux ans après, le puissant et secret Conseil national de l´Ordre des médecins n´a pas disparu, bien au contraire. À quoi sert cet Ordre ? Qui se cache derrière cette institution, née sous le régime de Vichy ? Pour la première fois, une enquête journalistique s´intéresse à la caste très fermée qui règne sur un secteur vital pour les Français : la santé. Elle révèle son incroyable pouvoir sur le quotidien des praticiens (un véritable droit «de vie ou de mort» pour l´exercice de leur métier), comme sur les plaintes des citoyens visant le corps médical, traitées par une justice à deux vitesses. René Chiche relate aussi les scandales qui compromettent l´Ordre des médecins. Il dévoile ses méthodes et ses ressources financières, brisant enfin l´omerta sur une institution que le grand public connaît très peu. Et, pour le Conseil de l´Ordre, toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire.
«Le conseil de l´ordre des médecins sera supprimé.» Cette mesure figurait en 1981 parmi les 110 propositions de François Mitterrand, candidat à l´élection présidentielle. Trente-deux ans après, le puissant et secret Conseil national de l´Ordre des médecins n´a pas disparu, bien au contraire. À quoi sert cet Ordre ? Qui se cache derrière cette institution, née sous le régime de Vichy ? Pour la première fois, une enquête journalistique s´intéresse à la caste très fermée qui règne sur un secteur vital pour les Français : la santé. Elle révèle son incroyable pouvoir sur le quotidien des praticiens (un véritable droit «de vie ou de mort» pour l´exercice de leur métier), comme sur les plaintes des citoyens visant le corps médical, traitées par une justice à deux vitesses. René Chiche relate aussi les scandales qui compromettent l´Ordre des médecins. Il dévoile ses méthodes et ses ressources financières, brisant enfin l´omerta sur une institution que le grand public connaît très peu. Et, pour le Conseil de l´Ordre, toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire.