Le Guide des Egarés, traité de théologie et de philosophie de Maïmonide (1134, Cordoue 1204, Foustat), traduit pour la première fois sur l´original arabe par S. Munk, membre de l´Institut, et paru chez Maisonneuve et Larose en 1970, était épuisé depuis longtemps. Il nous a semblé indispensable de rééditer cet ouvrage du fondateur d´une théologie rationnelle juive au Moyen Age, qui a exercé sur ses coreligionnaires une influence décisive dont les conséquences se font sentir aujourd´hui encore. D´autant que la haute réputation du philosophe et du savant à la recherche d´une réconciliation entre la foi et la raison humaine n´est pas restée enfermée dans l´enceinte de la synagogue. Maints savants musulmans ont fait de Maïmonide un éloge remarquable. En Egypte, les théologiens coptes l´ont étudié et rendu accessible par des copies en arabe. Les scolastiques chrétiens ont beaucoup cité sa version latine, publiée à Paris en 1520, et des hommes comme Thomas d´Aquin et Albert le Grand en invoquent l´autorité.
Le Guide des Egarés, traité de théologie et de philosophie de Maïmonide (1134, Cordoue 1204, Foustat), traduit pour la première fois sur l´original arabe par S. Munk, membre de l´Institut, et paru chez Maisonneuve et Larose en 1970, était épuisé depuis longtemps. Il nous a semblé indispensable de rééditer cet ouvrage du fondateur d´une théologie rationnelle juive au Moyen Age, qui a exercé sur ses coreligionnaires une influence décisive dont les conséquences se font sentir aujourd´hui encore. D´autant que la haute réputation du philosophe et du savant à la recherche d´une réconciliation entre la foi et la raison humaine n´est pas restée enfermée dans l´enceinte de la synagogue. Maints savants musulmans ont fait de Maïmonide un éloge remarquable. En Egypte, les théologiens coptes l´ont étudié et rendu accessible par des copies en arabe. Les scolastiques chrétiens ont beaucoup cité sa version latine, publiée à Paris en 1520, et des hommes comme Thomas d´Aquin et Albert le Grand en invoquent l´autorité.