Selon l’auteur, Claude Saliceti, ce sont la longue collusion du religieux et du politique ainsi que l’identification et la soumission du spirituel au religieux institutionnel et doctrinaire qui ont amené « Les Lumières » à vouloir séparer l’humanisme, ce souci de liberté, de dignité et de fraternité de tous les humains, du spirituel, cet autre souci non moins humain d’être relié à une unité, perfection fondatrice que l’on nomme le Sacré, le Divin, l’Être, l’Un, Dieu, l’Universel, l’Intemporel, en pensant pouvoir légitimer l’humanisme par la seule raison scientifique, et ce malgré l’évidence historique des sources à la fois religieuses et philosophiques de celui-ci, et jusqu’à en arriver à croire en l’autosuffisance démiurgique d’un humain maître, possesseur de la nature et autocréateur de lui-même.
Jamais l’humain, semble-t-il, à moins de ne plus l’être, ne pourra se satisfaire de sa condition et cesser de vouloir la comprendre et l’améliorer.
Selon l’auteur, Claude Saliceti, ce sont la longue collusion du religieux et du politique ainsi que l’identification et la soumission du spirituel au religieux institutionnel et doctrinaire qui ont amené « Les Lumières » à vouloir séparer l’humanisme, ce souci de liberté, de dignité et de fraternité de tous les humains, du spirituel, cet autre souci non moins humain d’être relié à une unité, perfection fondatrice que l’on nomme le Sacré, le Divin, l’Être, l’Un, Dieu, l’Universel, l’Intemporel, en pensant pouvoir légitimer l’humanisme par la seule raison scientifique, et ce malgré l’évidence historique des sources à la fois religieuses et philosophiques de celui-ci, et jusqu’à en arriver à croire en l’autosuffisance démiurgique d’un humain maître, possesseur de la nature et autocréateur de lui-même.
Jamais l’humain, semble-t-il, à moins de ne plus l’être, ne pourra se satisfaire de sa condition et cesser de vouloir la comprendre et l’améliorer.