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Discours de la réformation de l´homme intérieur
"D’après la traduction en français établie par Robert Arnauld d’Andilly et éditée en 1642
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Précédé d’un extrait du Port-Royal de Sainte-Beuve qui fait office d’avant-propos et dans lequel est apprécié l’importance de ce discours dans l’édification religieuse du jeune Blaise Pascal
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Le nom de Cornelius Jansénius est inévitablement attaché à son oeuvre majeure L’Augustinus. Mais il est des textes plus secrets qui, loin des rumeurs du monde, ne cessent de le modeler à son insu ; le Discours de la réformation de l’homme intérieur fait partie de ceux là.
Ce prêche rédigé en 1628 en latin pour établir la Réforme d’un monastère de Bénédictins parvint, quelques dix-huit années plus tard, en 1646, dans la traduction française de Robert Arnauld d’Andilly chez les Pascal.
La tradition pascalienne rapporte que Blaise, qui était alors âgé de vingt trois ans, fut tout entier emporté par le libelle flamboyant de l’évêque d’Ypres et qu’il communiqua son emportement et sa fièvre à toute la maisonnée. De là date, dit-on, la première conversion de Pascal qui le porta lentement à l’abandon progressif de la gloire mondaine et des vanités scientifiques
Les thèmes implacables et austères développés par Jansénius influencèrent de façon décisive le tour de la pensée du jeune Pascal. Il y puisa sans doute une part essentielle du rigorisme impitoyable et de la subtile, profonde et tourmentée connaissance du coeur humain qui animent son Apologie de la religion chrétienne plus connue sous le nom des Pensées.
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L’auteur, Cornelius Jansen, né en 1585, était professeur d´Ecriture Sainte à l’Université de Louvain où il écrivit un commentaire du Pentateuque et un commentaire des quatre Evangiles ainsi qu’un Mars Gallicus, qui valut par la suite beaucoup d’ennuis aux jansénistes et aux gens de Port-Royal. Après avoir enseigné à Louvain, il devint évêque d’Ypres et mourut de la peste en 1638, alors que
l’Augustinus était pratiquement terminé. Cette oeuvre majeure connaîtra une publication posthume et donnera naissance au Jansénisme,""hérésie"" qui connut une fortune considérable durant la seconde moitié du XVIIe et qui fut durement réprimée par le pouvoir royal central.
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Le Discours de la réformation de l’homme intérieur n’a jamais été republié depuis la fin du dix-septième siècle."
"D’après la traduction en français établie par Robert Arnauld d’Andilly et éditée en 1642
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Précédé d’un extrait du Port-Royal de Sainte-Beuve qui fait office d’avant-propos et dans lequel est apprécié l’importance de ce discours dans l’édification religieuse du jeune Blaise Pascal
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Le nom de Cornelius Jansénius est inévitablement attaché à son oeuvre majeure L’Augustinus. Mais il est des textes plus secrets qui, loin des rumeurs du monde, ne cessent de le modeler à son insu ; le Discours de la réformation de l’homme intérieur fait partie de ceux là.
Ce prêche rédigé en 1628 en latin pour établir la Réforme d’un monastère de Bénédictins parvint, quelques dix-huit années plus tard, en 1646, dans la traduction française de Robert Arnauld d’Andilly chez les Pascal.
La tradition pascalienne rapporte que Blaise, qui était alors âgé de vingt trois ans, fut tout entier emporté par le libelle flamboyant de l’évêque d’Ypres et qu’il communiqua son emportement et sa fièvre à toute la maisonnée. De là date, dit-on, la première conversion de Pascal qui le porta lentement à l’abandon progressif de la gloire mondaine et des vanités scientifiques
Les thèmes implacables et austères développés par Jansénius influencèrent de façon décisive le tour de la pensée du jeune Pascal. Il y puisa sans doute une part essentielle du rigorisme impitoyable et de la subtile, profonde et tourmentée connaissance du coeur humain qui animent son Apologie de la religion chrétienne plus connue sous le nom des Pensées.
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L’auteur, Cornelius Jansen, né en 1585, était professeur d´Ecriture Sainte à l’Université de Louvain où il écrivit un commentaire du Pentateuque et un commentaire des quatre Evangiles ainsi qu’un Mars Gallicus, qui valut par la suite beaucoup d’ennuis aux jansénistes et aux gens de Port-Royal. Après avoir enseigné à Louvain, il devint évêque d’Ypres et mourut de la peste en 1638, alors que
l’Augustinus était pratiquement terminé. Cette oeuvre majeure connaîtra une publication posthume et donnera naissance au Jansénisme,""hérésie"" qui connut une fortune considérable durant la seconde moitié du XVIIe et qui fut durement réprimée par le pouvoir royal central.
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Le Discours de la réformation de l’homme intérieur n’a jamais été republié depuis la fin du dix-septième siècle."