Fils de samouraï, Basho (1644-1694) a vécu de son art et pour son art, dans un dénuement choisi. À l´âge de treize ans, il apprend d´un maître du haïku les rudiments du genre, puis fonde à Edo (l´actuelle Tokyo) l´école de Shomon. Le Maître partage alors son existence entre de longues pérégrinations qui inspirent son œuvre (Ma vie de voyageur / le va-et-vient / d´un paysan labourant la rizière) et d´austères séjours dans des ermitages. Il meurt à Osaka le 12 octobre 1694, après avoir confié à ses disciples, de crainte qu´ils n´enferment le haïku dans des règles trop rigides : «La fleur du haïkaï est dans la nouveauté.»
Fils de samouraï, Basho (1644-1694) a vécu de son art et pour son art, dans un dénuement choisi. À l´âge de treize ans, il apprend d´un maître du haïku les rudiments du genre, puis fonde à Edo (l´actuelle Tokyo) l´école de Shomon. Le Maître partage alors son existence entre de longues pérégrinations qui inspirent son œuvre (Ma vie de voyageur / le va-et-vient / d´un paysan labourant la rizière) et d´austères séjours dans des ermitages. Il meurt à Osaka le 12 octobre 1694, après avoir confié à ses disciples, de crainte qu´ils n´enferment le haïku dans des règles trop rigides : «La fleur du haïkaï est dans la nouveauté.»