L´HOMME dont la connaissance de la cosmogonie et de la physiographie se limite à ce qu´il a appris à l´école, et, peut-être, lu par la suite dans des publications populaires, a certaines notions très précises sur la forme de la Terre et la construction de son intérieur. Ces notions, pense-t-il, sont basées sur les découvertes prouvées, ou les théories imprenables des scientifiques, et il les accepte donc dans une foi aveugle. Ma propre théorie s´ajoute aux résultats précieux obtenus par le système copernicien, non pas en le subvertissant - car j´imagine qu´aucune personne saine d´esprit n´essaierait maintenant de le faire - mais en l´acceptant pleinement, et en y ajoutant une théorie différente de l´évolution des différentes planètes de leur nébuleuse, et de cette nouvelle théorie d´évolution déduire certaines suppositions sur l´intérieur de la Terre. Ces présomptions, je les ai appuyées par une foule de faits découverts grâce aux observations télescopiques des astronomes de nébuleuses et de nos planètes soeurs, Mars, Vénus et Mercure, et par des explorateurs des régions polaires, les régions les plus fascinantes de notre propre planète. Nous soutenons que la Terre n´est ni solide ni fluide à l´intérieur, mais qu´il s´agit d´une coquille creuse avec un soleil intérieur et des ouvertures à chaque extrémité polaire. Pourquoi supposons-nous un tel soleil ? La réponse est la clé à toute notre théorie.