Né dans l´Inde du Nord vers la fin du VIe siècle, le jeu d´échecs arrive en Europe occidentale aux environs de l´an mille. C´est alors un jeu oriental que la culture chrétienne doit entièrement repenser : nature et marche des pièces, couleurs de l´échiquier, règles et déroulement de la partie. Ces changements se font en plusieurs étapes, du XIe au XVe siècle. Mais il faut attendre le début de l´époque moderne pour que le jeu prenne définitivement le caractère que nous lui connaissons.
L´ouvrage de Michel Pastoureau porte surtout sur la période féodale et envisage le jeu sous tous ses aspects : matériels, techniques, sociaux, idéologiques, symboliques. Il étudie la forme et la matière des pièces, leurs couleurs, leur nature, leur force sur l´échiquier. Il s´intéresse également aux joueurs et à la partie. Il montre comment l´important n´est pas tant de gagner que de jouer, exactement comme dans la guerre féodale où le but n´est pas de vaincre l´adversaire mais de le combattre. Le livre s´achève par une analyse détaillée de deux ensembles de pièces célèbres : le jeu italien dit « de Charlemagne », conservé à la Bibliothèque nationale de France ; et les pièces scandinaves de l´île de Lewis, conservées à Londres, au British Museum, et à Edimbourg, au National Museum of Scotland.
Né dans l´Inde du Nord vers la fin du VIe siècle, le jeu d´échecs arrive en Europe occidentale aux environs de l´an mille. C´est alors un jeu oriental que la culture chrétienne doit entièrement repenser : nature et marche des pièces, couleurs de l´échiquier, règles et déroulement de la partie. Ces changements se font en plusieurs étapes, du XIe au XVe siècle. Mais il faut attendre le début de l´époque moderne pour que le jeu prenne définitivement le caractère que nous lui connaissons.
L´ouvrage de Michel Pastoureau porte surtout sur la période féodale et envisage le jeu sous tous ses aspects : matériels, techniques, sociaux, idéologiques, symboliques. Il étudie la forme et la matière des pièces, leurs couleurs, leur nature, leur force sur l´échiquier. Il s´intéresse également aux joueurs et à la partie. Il montre comment l´important n´est pas tant de gagner que de jouer, exactement comme dans la guerre féodale où le but n´est pas de vaincre l´adversaire mais de le combattre. Le livre s´achève par une analyse détaillée de deux ensembles de pièces célèbres : le jeu italien dit « de Charlemagne », conservé à la Bibliothèque nationale de France ; et les pièces scandinaves de l´île de Lewis, conservées à Londres, au British Museum, et à Edimbourg, au National Museum of Scotland.