Le Prophète a dit : « Aucun verset du Coran ne descendit (dans la Révélation) sans qu´il comporte un "dos" (zahr) et un "ventre" (batn) ; et toute lettre (d´un verset) a une « limite » (hadd) et toute "limite" a un "mirador" (mutala´) ».
Des ses Commentaires ésotériques du Coran, Qâshânî, (ob. 730/1329), un des grands auteurs de l´école d´Ibn ´Arabî déclare : « Je compris que le "dos" est l´explication exotérique (at-tafsîr) et le "ventre" est l´interprétation ésotérique (at-ta´wîl), la "limite" est ce où cessent les compréhensions du sens verbal, et le "mirador" le point contemplatif où l´on monte pour jouir du spectacle du Roi Très-Savant.
La sourate inaugurale du Coran est appelée al-Fâtihah « Celle qui ouvre ». A ce titre, elle est considérée comme « la Clef du Coran » par excellence et s´avère indispensable à toute participation au Discours divin. Elle n´est toutefois pas la seule ; d´autres « Clefs » mystérieuses opèrent dans le Texte sacré, notamment celles constituées par les monogrammes énigmatiques que l´on trouve en tête de certaines sourates. Michel Vâlsan rend accessible ici à des non arabophones l´une des rares exégèses spirituelles relatives à ces passages importants de la Révélation islamique.
Michel Vâlsan (1907-1974) connu sous le nom de Cheikh Mustafâ ´Abd a-´Azîz, était maître du Tasawwûf et dirigeait une Tarîqah à Paris. Il fut un collaborateur éminent des Etudes Traditionnelles et assura même la direction littéraire de cette revue basée sur l´enseignement doctrinal de René Guénon. Initié aux doctrines ésotériques de l´Islam, il est considéré comme le véritable fondateur des études akbariennes en Occident.
Le Prophète a dit : « Aucun verset du Coran ne descendit (dans la Révélation) sans qu´il comporte un "dos" (zahr) et un "ventre" (batn) ; et toute lettre (d´un verset) a une « limite » (hadd) et toute "limite" a un "mirador" (mutala´) ».
Des ses Commentaires ésotériques du Coran, Qâshânî, (ob. 730/1329), un des grands auteurs de l´école d´Ibn ´Arabî déclare : « Je compris que le "dos" est l´explication exotérique (at-tafsîr) et le "ventre" est l´interprétation ésotérique (at-ta´wîl), la "limite" est ce où cessent les compréhensions du sens verbal, et le "mirador" le point contemplatif où l´on monte pour jouir du spectacle du Roi Très-Savant.
La sourate inaugurale du Coran est appelée al-Fâtihah « Celle qui ouvre ». A ce titre, elle est considérée comme « la Clef du Coran » par excellence et s´avère indispensable à toute participation au Discours divin. Elle n´est toutefois pas la seule ; d´autres « Clefs » mystérieuses opèrent dans le Texte sacré, notamment celles constituées par les monogrammes énigmatiques que l´on trouve en tête de certaines sourates. Michel Vâlsan rend accessible ici à des non arabophones l´une des rares exégèses spirituelles relatives à ces passages importants de la Révélation islamique.
Michel Vâlsan (1907-1974) connu sous le nom de Cheikh Mustafâ ´Abd a-´Azîz, était maître du Tasawwûf et dirigeait une Tarîqah à Paris. Il fut un collaborateur éminent des Etudes Traditionnelles et assura même la direction littéraire de cette revue basée sur l´enseignement doctrinal de René Guénon. Initié aux doctrines ésotériques de l´Islam, il est considéré comme le véritable fondateur des études akbariennes en Occident.