Comment parler de ´rhétorique´ face à une civilisation qui privilégie la dépossession de soi, la distance sereine, la parole tempérée ? C´est l´objet de ce livre. A partir des origines indiennes antiques du bouddhisme, de ses tribulations asiatiques jusque dans la mondialisation, il se penche sur les aléas de la souveraineté en Asie.
Comment la souveraineté se met-elle en place là où, à partir d´un regard « occidental » post/colonial, on retire par conséquent l’attribut de politique et toute velléité de souveraineté ? Quel lien entretient-elle avec les idées de liberté, de sujet, d’État ailleurs qu’en Europe ? Comment lire les philosophies indiennes comme politiques, et est-on en droit de le faire ?
La philosophie bouddhique accepte de penser dans l’incertitude et admet la vie sans garantie suprême, étatique ou divine, dans un univers non anthropocentrique.
Rada Iveković invite le lecteur à suivre à la fois des grands textes du premier bouddhisme et une réflexion sur ce qu´impose à un esprit occidental, formé au conflit des positions et à la manipulation des consensus, une traversée du champ bouddhiste de la persuasion.
Elle propose un itinéraire initiatique à travers une rhétorique ´sans rhétorique´ du Bouddha par – le paradoxe existentiel du sujet qui se soustrait à la conception occidentale de la résistance et de la politique – les exercices spirituels de ´dé-fondation’ – la non-adhésion qui fera rejeter à Gandhi le pouvoir – la rhétorique du non-explicite.
Mais, faire ainsi surgir une optique qui dénie ce qui fonde même la rhétorique telle que l’occident la connaît (la prise de position du sujet, la conviction d´avoir raison, le triomphe d´une opinion sur une autre) conduit l´auteure à poser la question de la normativité de nos concepts. Rada Iveković propose d’intégrer la leçon du Bouddha dans les débats actuels sur l´avenir de notre planète et suggère qu´entendre sa pensée est peut-être l’une des clefs de notre sauvegarde.
Comment parler de ´rhétorique´ face à une civilisation qui privilégie la dépossession de soi, la distance sereine, la parole tempérée ? C´est l´objet de ce livre. A partir des origines indiennes antiques du bouddhisme, de ses tribulations asiatiques jusque dans la mondialisation, il se penche sur les aléas de la souveraineté en Asie.
Comment la souveraineté se met-elle en place là où, à partir d´un regard « occidental » post/colonial, on retire par conséquent l’attribut de politique et toute velléité de souveraineté ? Quel lien entretient-elle avec les idées de liberté, de sujet, d’État ailleurs qu’en Europe ? Comment lire les philosophies indiennes comme politiques, et est-on en droit de le faire ?
La philosophie bouddhique accepte de penser dans l’incertitude et admet la vie sans garantie suprême, étatique ou divine, dans un univers non anthropocentrique.
Rada Iveković invite le lecteur à suivre à la fois des grands textes du premier bouddhisme et une réflexion sur ce qu´impose à un esprit occidental, formé au conflit des positions et à la manipulation des consensus, une traversée du champ bouddhiste de la persuasion.
Elle propose un itinéraire initiatique à travers une rhétorique ´sans rhétorique´ du Bouddha par – le paradoxe existentiel du sujet qui se soustrait à la conception occidentale de la résistance et de la politique – les exercices spirituels de ´dé-fondation’ – la non-adhésion qui fera rejeter à Gandhi le pouvoir – la rhétorique du non-explicite.
Mais, faire ainsi surgir une optique qui dénie ce qui fonde même la rhétorique telle que l’occident la connaît (la prise de position du sujet, la conviction d´avoir raison, le triomphe d´une opinion sur une autre) conduit l´auteure à poser la question de la normativité de nos concepts. Rada Iveković propose d’intégrer la leçon du Bouddha dans les débats actuels sur l´avenir de notre planète et suggère qu´entendre sa pensée est peut-être l’une des clefs de notre sauvegarde.