
		De tous les rites maçonniques, le plus pratiqué dans le monde se qualifie d’Écossais Ancien et Accepté, en abrégé : REAA. 
Son  avantage est d’apparaître aux États-Unis au début du dix-neuvième  siècle et de s’y propager vite, en ayant dans le même temps des  prosélytes en Europe, notamment en France. 
Est-il pour autant le  mieux connu ? Cela n’est pas sûr. Autant la réponse doit être  affirmative quand on s’interroge sur la réalité vécue de nos jours par  ceux qui y adhèrent, autant elle doit être mesurée quand la question  porte sur le passé, sur les conditions dans lesquelles ce rite s’est  construit.
Ce livre vise un double objectif . Centrer l’enquête  sur Étienne Morin, personnage majeur de l’histoire de la  franc-maçonnerie afin de clarifier le mouvement d’ensemble dans lequel  il est embarqué. Sans chercher en rien à juger le REAA, encore moins à  délivrer un quelconque label d’orthodoxie aux adeptes d’aujourd’hui, il  tente de clarifier des chronologies, de retracer le circuit de certaines  affinités intellectuelles, de rappeler en somme que n’importe quelle  histoire de la franc-maçonnerie est condamnée aux stériles écholalies  quand elle ne prend pas en compte l’ambiance socioculturelle qui  conditionne le fonctionnement des loges et les choix de leurs membres.

De tous les rites maçonniques, le plus pratiqué dans le monde se qualifie d’Écossais Ancien et Accepté, en abrégé : REAA. 
Son  avantage est d’apparaître aux États-Unis au début du dix-neuvième  siècle et de s’y propager vite, en ayant dans le même temps des  prosélytes en Europe, notamment en France. 
Est-il pour autant le  mieux connu ? Cela n’est pas sûr. Autant la réponse doit être  affirmative quand on s’interroge sur la réalité vécue de nos jours par  ceux qui y adhèrent, autant elle doit être mesurée quand la question  porte sur le passé, sur les conditions dans lesquelles ce rite s’est  construit.
Ce livre vise un double objectif . Centrer l’enquête  sur Étienne Morin, personnage majeur de l’histoire de la  franc-maçonnerie afin de clarifier le mouvement d’ensemble dans lequel  il est embarqué. Sans chercher en rien à juger le REAA, encore moins à  délivrer un quelconque label d’orthodoxie aux adeptes d’aujourd’hui, il  tente de clarifier des chronologies, de retracer le circuit de certaines  affinités intellectuelles, de rappeler en somme que n’importe quelle  histoire de la franc-maçonnerie est condamnée aux stériles écholalies  quand elle ne prend pas en compte l’ambiance socioculturelle qui  conditionne le fonctionnement des loges et les choix de leurs membres.
