"Le quatrième - et dernier - grade du Rite écossais Rectifié, le ""Chevalier écossais de Saint-André"" est l’un des grades les moins connu d’un Rite lui-même largement ignoré du plus grand nombre. C’est dire si l’ouvrage de Jean Ursin vient à point nommé combler une lacune importante de l’histoire interne de la franc-maçonnerie française. Dans son texte, l’auteur rappelle certaines vérités historiques sur la naissance de l’Ordre à la fin du 18ème siècle avant de faire un retour hautement profitable sur la naissance du judaïsme et celui de l’islam. Le paradoxe n’est qu’apparent : le Rite écossais Rectifié, depuis son origine, se revendique fondamentalement chrétien et c’est ""en creux"" que Jean Ursin pointe les incompatibilités philosophiques entre les fondateurs du Rite et les autres religions du Livre. Pourtant, comme bien d’autres rituels maçonniques, le Temple occupe une place centrale dans le corpus symbolique de ""l’écossais Vert"" mais ce Temple n’est plus celui de Zorobabel, ni celui d’Hiram et de Salomon, c’est le Temple reconstruit au sein de la Nouvelle Jérusalem qui est ici figuré, et qui invite l’homme à se reconstruire de l’intérieur, sur des bases d’amour, de paix et de justice.
Ce livre ne pouvait pas ne pas évoquer la mort, le passage, dans ses aspects symboliques que connaissent tous les initiés, comme dans ses aspects bien réels, auxquels tous les hommes seront personnellement confrontés un jour. Aborder la mort nous entraîne à méditer sur les notions d’esprit et d’âme, d’en-deçà et d’au-delà et sur leurs différentes appréciations par plusieurs religions. C’est tout naturellement, alors, que, passant du symbolisme du Lion à celui de l’Agneau, l’auteur nous livre une lecture de l’Apocalypse de Saint-Jean ainsi qu’une hypothèse sur les circonstances entourant la rédaction de ce texte sacré aux yeux de beaucoup. En guise de conclusion, Jean Ursin revient, une dernière fois, sur le Rite Rectifié pour nous faire toucher du doigt le fondement même du quatrième grade : le patronage d’André, Andros, l’Homme de la Nouvelle Alliance, libéré par la connaissance et accueillant le monde avec l’esprit tranquille."
"Le quatrième - et dernier - grade du Rite écossais Rectifié, le ""Chevalier écossais de Saint-André"" est l’un des grades les moins connu d’un Rite lui-même largement ignoré du plus grand nombre. C’est dire si l’ouvrage de Jean Ursin vient à point nommé combler une lacune importante de l’histoire interne de la franc-maçonnerie française. Dans son texte, l’auteur rappelle certaines vérités historiques sur la naissance de l’Ordre à la fin du 18ème siècle avant de faire un retour hautement profitable sur la naissance du judaïsme et celui de l’islam. Le paradoxe n’est qu’apparent : le Rite écossais Rectifié, depuis son origine, se revendique fondamentalement chrétien et c’est ""en creux"" que Jean Ursin pointe les incompatibilités philosophiques entre les fondateurs du Rite et les autres religions du Livre. Pourtant, comme bien d’autres rituels maçonniques, le Temple occupe une place centrale dans le corpus symbolique de ""l’écossais Vert"" mais ce Temple n’est plus celui de Zorobabel, ni celui d’Hiram et de Salomon, c’est le Temple reconstruit au sein de la Nouvelle Jérusalem qui est ici figuré, et qui invite l’homme à se reconstruire de l’intérieur, sur des bases d’amour, de paix et de justice.
Ce livre ne pouvait pas ne pas évoquer la mort, le passage, dans ses aspects symboliques que connaissent tous les initiés, comme dans ses aspects bien réels, auxquels tous les hommes seront personnellement confrontés un jour. Aborder la mort nous entraîne à méditer sur les notions d’esprit et d’âme, d’en-deçà et d’au-delà et sur leurs différentes appréciations par plusieurs religions. C’est tout naturellement, alors, que, passant du symbolisme du Lion à celui de l’Agneau, l’auteur nous livre une lecture de l’Apocalypse de Saint-Jean ainsi qu’une hypothèse sur les circonstances entourant la rédaction de ce texte sacré aux yeux de beaucoup. En guise de conclusion, Jean Ursin revient, une dernière fois, sur le Rite Rectifié pour nous faire toucher du doigt le fondement même du quatrième grade : le patronage d’André, Andros, l’Homme de la Nouvelle Alliance, libéré par la connaissance et accueillant le monde avec l’esprit tranquille."