Au terme d’une vie tumultueuse, marquée par deux exils et trois persécutions majeures, Nichiren (1222-1282) lègue un enseignement fondé sur le Sûtra du Lotus, théorisé dans de nombreux écrits, lettres et traités. La communauté de disciples, moines et laïcs, dont il est à l’origine, évoluera en école, ramifiée en différents courants et lignées, et prendra le nom d’« école du Lotus Nichiren ».
Si le bouddhisme de Nichiren est moins connu en Occident que les traditions zen et tibétaine, plusieurs millions de croyants et pratiquants, répartis sur les cinq continents, se réclament aujourd’hui de lui.
À la suite des travaux de chercheurs occidentaux et japonais, nous serions heureux si cet ouvrage – la première étude approfondie en langue française sur Nichiren et son école – pouvait contribuer à une meilleure compréhension de cette figure majeure du bouddhisme japonais, aujourd’hui définitivement sortie de l’ornière du dogmatisme intolérant dans laquelle des interprétations sommaires, souvent partisanes, ou des tentatives de « déligitimisation » l’avaient entraînée.
Au terme d’une vie tumultueuse, marquée par deux exils et trois persécutions majeures, Nichiren (1222-1282) lègue un enseignement fondé sur le Sûtra du Lotus, théorisé dans de nombreux écrits, lettres et traités. La communauté de disciples, moines et laïcs, dont il est à l’origine, évoluera en école, ramifiée en différents courants et lignées, et prendra le nom d’« école du Lotus Nichiren ».
Si le bouddhisme de Nichiren est moins connu en Occident que les traditions zen et tibétaine, plusieurs millions de croyants et pratiquants, répartis sur les cinq continents, se réclament aujourd’hui de lui.
À la suite des travaux de chercheurs occidentaux et japonais, nous serions heureux si cet ouvrage – la première étude approfondie en langue française sur Nichiren et son école – pouvait contribuer à une meilleure compréhension de cette figure majeure du bouddhisme japonais, aujourd’hui définitivement sortie de l’ornière du dogmatisme intolérant dans laquelle des interprétations sommaires, souvent partisanes, ou des tentatives de « déligitimisation » l’avaient entraînée.