De 1658 à 1663, le couvent des Ursulines, à Auxonne, près de Dijon, est le théâtre d´une étrange affaire. Des religieuses, avec force tapages, délires et convulsions, se disent habitées par les démons. Puis l´épidémie déborde sur la ville, et des femmes laïques, jugées responsables, sont condamnées au bannissement ou massacrées par la population. Finalement, en octobre 1660, la sœur de Sainte-Colombe, Barbe Buvée, est accusée de magie, de sortilège et d´infanticide et, reconnue comme la principale coupable, mise aux fers au couvent, avant d´être innocentée quelques mois plus tard par le parlement de Dijon.
mise aux fers au couvent, avant d´être innocentée quelques mois plus tard par le parlement de Dijon. S´appuyant sur des archives exceptionnelles contenant l´ensemble du procès et donnant la parole aux nombreux protagonistes, Benoît Garnot recherche les causes de ces prétendues possessions, en décrit les symptômes et leur traitement par les exorcistes, présente et compare les analyses effectuées à l´époque, tant par le clergé que par les magistrats.
Après la condamnation d´Urbain Grandier au bûcher pour des faits similaires à Loudun, en 1634, le dénouement judiciaire de la crise d´Auxonne révèle, de manière exemplaire - avec l´explication de ces phénomènes insolites par la maladie mentale - l´affirmation d´un monde nouveau en voie de laïcisation.
Agrégé d´histoire et docteur ès lettres, Benoît Garnot a été professeur d´histoire moderne à l´université de Bourgogne. Auteur de nombreux ouvrages, il a consacré ses travaux à l´histoire de la justice et de la criminalité sous l´Ancien Régime.
De 1658 à 1663, le couvent des Ursulines, à Auxonne, près de Dijon, est le théâtre d´une étrange affaire. Des religieuses, avec force tapages, délires et convulsions, se disent habitées par les démons. Puis l´épidémie déborde sur la ville, et des femmes laïques, jugées responsables, sont condamnées au bannissement ou massacrées par la population. Finalement, en octobre 1660, la sœur de Sainte-Colombe, Barbe Buvée, est accusée de magie, de sortilège et d´infanticide et, reconnue comme la principale coupable, mise aux fers au couvent, avant d´être innocentée quelques mois plus tard par le parlement de Dijon.
mise aux fers au couvent, avant d´être innocentée quelques mois plus tard par le parlement de Dijon. S´appuyant sur des archives exceptionnelles contenant l´ensemble du procès et donnant la parole aux nombreux protagonistes, Benoît Garnot recherche les causes de ces prétendues possessions, en décrit les symptômes et leur traitement par les exorcistes, présente et compare les analyses effectuées à l´époque, tant par le clergé que par les magistrats.
Après la condamnation d´Urbain Grandier au bûcher pour des faits similaires à Loudun, en 1634, le dénouement judiciaire de la crise d´Auxonne révèle, de manière exemplaire - avec l´explication de ces phénomènes insolites par la maladie mentale - l´affirmation d´un monde nouveau en voie de laïcisation.
Agrégé d´histoire et docteur ès lettres, Benoît Garnot a été professeur d´histoire moderne à l´université de Bourgogne. Auteur de nombreux ouvrages, il a consacré ses travaux à l´histoire de la justice et de la criminalité sous l´Ancien Régime.