Qui est donc cette « Mère l´Oie » sous l´égide de laquelle Perrault place son recueil de Contes, en 1697 ? Prenant pour jalons les chansons de geste et les récits hagiographiques du Moyen Âge, tout comme les recueils légendaires du xvIe siècle, Philippe Walter remonte à la mythologie celtique dans laquelle il décèle un culte des « Mères » oiseaux, homologues d´autres grandes divinités ailées indo-européennes (Niké, Walkyries, etc.), culte qui explique la cohérence des attributs propres aux fées dans les contes. L´éminent médiéviste étudie ainsi les nombreux rites liés aux Mères, met en lumière leur extension géographique, de l´Europe à l´Inde, ainsi que la permanence de ces croyances en une déesse féminine souveraine.
Qui est donc cette « Mère l´Oie » sous l´égide de laquelle Perrault place son recueil de Contes, en 1697 ? Prenant pour jalons les chansons de geste et les récits hagiographiques du Moyen Âge, tout comme les recueils légendaires du xvIe siècle, Philippe Walter remonte à la mythologie celtique dans laquelle il décèle un culte des « Mères » oiseaux, homologues d´autres grandes divinités ailées indo-européennes (Niké, Walkyries, etc.), culte qui explique la cohérence des attributs propres aux fées dans les contes. L´éminent médiéviste étudie ainsi les nombreux rites liés aux Mères, met en lumière leur extension géographique, de l´Europe à l´Inde, ainsi que la permanence de ces croyances en une déesse féminine souveraine.