"L´ambiguïté de la notion de sacré en Eurasie apparaît dès qu´on cherche à en connaître le vécu ; alors la définition savante qui privilégie l´idée de ce qui est séparé, s´applique avec des restrictions, tant aux objets, qu´aux lieux, aux temps ou aux hommes. La ligne de séparation entre le sacré et le profane est loin d´être clairement dessinée, et l´attitude de l´homme varie à son sujet. L´homme sacralise l´espace et le temps avec l´intervention de la divinité, qu´il s´agisse des sanctuaires grecs, esséniens ou bouddhistes. Depuis l´antiquité celtique, l´homme semble avoir en lui le pouvoir de vivre le sacré (dans l´unité de temps et de lieu en Dieu) et le profane (dans la durée et la parcellisation de l´Univers). Par l´action rituelle, il passe d´un état à l´autre. Le saint élu, modèle humain de la divinité, reçoit de droit le pouvoir de gouverner les corps et les âmes des hommes pour le bien de tous."
"L´ambiguïté de la notion de sacré en Eurasie apparaît dès qu´on cherche à en connaître le vécu ; alors la définition savante qui privilégie l´idée de ce qui est séparé, s´applique avec des restrictions, tant aux objets, qu´aux lieux, aux temps ou aux hommes. La ligne de séparation entre le sacré et le profane est loin d´être clairement dessinée, et l´attitude de l´homme varie à son sujet. L´homme sacralise l´espace et le temps avec l´intervention de la divinité, qu´il s´agisse des sanctuaires grecs, esséniens ou bouddhistes. Depuis l´antiquité celtique, l´homme semble avoir en lui le pouvoir de vivre le sacré (dans l´unité de temps et de lieu en Dieu) et le profane (dans la durée et la parcellisation de l´Univers). Par l´action rituelle, il passe d´un état à l´autre. Le saint élu, modèle humain de la divinité, reçoit de droit le pouvoir de gouverner les corps et les âmes des hommes pour le bien de tous."