L’alchimie repose sur des opérations de laboratoire. On trouvera dans le présent ouvrage, l’exposé en clair de telles opérations mais on ne devra pas perdre de vue le fait que l’alchimie est une voie initiatique. L’alchimiste travaille sur la matière, dans une perspective de transformation spirituelle de son être. Un alchimiste n’a pas à mendier la caution de la science pour valider sa quête spirituelle. Au vrai, il existe les mêmes rapports entre l’alchimie et la chimie qu’entre la prière du cœur et la cardiologie. Cela suppose une motivation qui ne soit pas du siècle.
Étant du siècle, un scientifique moderne se doit de ne pas « croire » à la possibilité de l’alchimie. Or, il n’est pas cartésien de poser un problème en termes de croire ou de ne pas croire : le haussement d’épaules n’est pas une méthode d’examen. C’est heureux, parce qu’un chimiste n’a pas à juger de l’alchimie, sous prétexte qu’il utilise lui aussi des ballons et des creusets.
Au titre du haussement d’épaules, une autre science, l’histoire, ne retient pas tout. Certains témoignages, aussi dignes de foi que ceux dont les historiens usent ordinairement, sont rejetés par mépris. Selon ces témoignages, des transmutations métalliques ont bien eu lieu dans un passé pas très lointain, voire tout proche. En tenir compte, serait enfin prendre l’alchimie en considération.
Le projet spirituel de l’alchimie se réalisera par la conjugaison de trois moyens.
• Premièrement, la reconnaissance de la présence de l’esprit du monde dans les minéraux, depuis la Genèse.
• Deuxièmement, l’enrichissement d’un support minéral, par l’acquisition et la concentration de l’esprit du monde qui nous parvient éternellement depuis le cosmos.
• Troisièmement, la méditation sur ce qui est observable et donc symbolique, dans l’athanor où se déroule une Genèse en miniature, dans les quatre dimensions de l’espace et du temps d’une vie.
Ainsi, l’alchimie est possible.
L’alchimie repose sur des opérations de laboratoire. On trouvera dans le présent ouvrage, l’exposé en clair de telles opérations mais on ne devra pas perdre de vue le fait que l’alchimie est une voie initiatique. L’alchimiste travaille sur la matière, dans une perspective de transformation spirituelle de son être. Un alchimiste n’a pas à mendier la caution de la science pour valider sa quête spirituelle. Au vrai, il existe les mêmes rapports entre l’alchimie et la chimie qu’entre la prière du cœur et la cardiologie. Cela suppose une motivation qui ne soit pas du siècle.
Étant du siècle, un scientifique moderne se doit de ne pas « croire » à la possibilité de l’alchimie. Or, il n’est pas cartésien de poser un problème en termes de croire ou de ne pas croire : le haussement d’épaules n’est pas une méthode d’examen. C’est heureux, parce qu’un chimiste n’a pas à juger de l’alchimie, sous prétexte qu’il utilise lui aussi des ballons et des creusets.
Au titre du haussement d’épaules, une autre science, l’histoire, ne retient pas tout. Certains témoignages, aussi dignes de foi que ceux dont les historiens usent ordinairement, sont rejetés par mépris. Selon ces témoignages, des transmutations métalliques ont bien eu lieu dans un passé pas très lointain, voire tout proche. En tenir compte, serait enfin prendre l’alchimie en considération.
Le projet spirituel de l’alchimie se réalisera par la conjugaison de trois moyens.
• Premièrement, la reconnaissance de la présence de l’esprit du monde dans les minéraux, depuis la Genèse.
• Deuxièmement, l’enrichissement d’un support minéral, par l’acquisition et la concentration de l’esprit du monde qui nous parvient éternellement depuis le cosmos.
• Troisièmement, la méditation sur ce qui est observable et donc symbolique, dans l’athanor où se déroule une Genèse en miniature, dans les quatre dimensions de l’espace et du temps d’une vie.
Ainsi, l’alchimie est possible.