
		Depuis sa thèse sur l´ontologie platonicienne, Jean-François Mattéi n´a  cessé de poursuivre ses recherches sur les fondements pré-métaphysiques  de la métaphysique. Au fil de ce voyage philosophique – tragiquement  interrompu par sa mort en 2014 - il a toujours cheminé en compagnie des  Grecs, de Heidegger, d´Hannah Arendt, d´Albert Camus, de Jan Patocka –  et, surtout, de leurs concepts ou sensibilités face au monde moderne.
Ces  recherches l´ont amené, de proche en proche, à prendre quelques  distances intellectuelles avec les tenants de "l´anti-humanisme"  contemporain - qui, fidèles à la leçon de Michel Foucault, avaient cru  devoir diagnostiquer "la mort de l´homme".
Pour Mattéi, disciple en  cela d´Albert Camus (auquel le lient une complicité solaire et une  naissance en Algérie), l´humanisme n´a pas dit son dernier mot, au  contraire, à condition de ne pas le réduire à un vain syncrétisme de  bons sentiments.
Dans ce nouvel ouvrage – qu´il avait d´abord voulu  intituler: "Essai sur la destruction de l´homme"-  ce grand pédagogue  revient ainsi sur les "idéologies de la mort de l´homme" et entend les  combattre à partir de Camus et de Platon. Le titre ultime de son livre  ne fait-il pas, d´ailleurs, écho à L´homme révolté ?  
Testament  philosophique, ce livre est magnifiquement fidèle à ce qu´était  Jean-François Mattéi : un homme bon, un ami de la vie, un tenant de "la  morale à hauteur d´homme" et un styliste de grand talent.  
Une longue préface de Raphaël Enthoven replace ce livre dans son contexte historique et philosophique.

Depuis sa thèse sur l´ontologie platonicienne, Jean-François Mattéi n´a  cessé de poursuivre ses recherches sur les fondements pré-métaphysiques  de la métaphysique. Au fil de ce voyage philosophique – tragiquement  interrompu par sa mort en 2014 - il a toujours cheminé en compagnie des  Grecs, de Heidegger, d´Hannah Arendt, d´Albert Camus, de Jan Patocka –  et, surtout, de leurs concepts ou sensibilités face au monde moderne.
Ces  recherches l´ont amené, de proche en proche, à prendre quelques  distances intellectuelles avec les tenants de "l´anti-humanisme"  contemporain - qui, fidèles à la leçon de Michel Foucault, avaient cru  devoir diagnostiquer "la mort de l´homme".
Pour Mattéi, disciple en  cela d´Albert Camus (auquel le lient une complicité solaire et une  naissance en Algérie), l´humanisme n´a pas dit son dernier mot, au  contraire, à condition de ne pas le réduire à un vain syncrétisme de  bons sentiments.
Dans ce nouvel ouvrage – qu´il avait d´abord voulu  intituler: "Essai sur la destruction de l´homme"-  ce grand pédagogue  revient ainsi sur les "idéologies de la mort de l´homme" et entend les  combattre à partir de Camus et de Platon. Le titre ultime de son livre  ne fait-il pas, d´ailleurs, écho à L´homme révolté ?  
Testament  philosophique, ce livre est magnifiquement fidèle à ce qu´était  Jean-François Mattéi : un homme bon, un ami de la vie, un tenant de "la  morale à hauteur d´homme" et un styliste de grand talent.  
Une longue préface de Raphaël Enthoven replace ce livre dans son contexte historique et philosophique.
