La question de l´évolution est au coeur de la biologie mais, de par ses implications philosophiques, au coeur aussi d´une polémique qui fait rage entre créationnistes et évolutionnistes.
Jean-Marie Pelt interroge ici la botanique pour l´inviter dans ce débat où elle a eu jusqu´à présent peu de poids. Selon la vulgate darwinienne, l´évolution est le fruit d´une action conjuguée du hasard producteur de mutations et de la sélection naturelle des mutants les mieux adaptés. La botanique ne remet pas en cause ce processus, mais elle attire l´attention sur d´autres mécanismes et, en particulier, sur ce que l´auteur appelle le principe d´associativité.
Le monde des plantes est ainsi traversé par un mécanisme redondant qui vise à protéger toujours mieux le gamète femelle par l´addition de tuniques protectrices, celles-ci s´emboîtent autour de lui comme des poupées russes. La seule sélection naturelle a plus de mal à expliquer l´étrange mimétisme de ces fleurs d´orchidées qui prennent la forme d´insectes et plus de mal encore à expliquer un phénomène constant de miniaturisation des fleurs qui les regroupe en sociétés de fleurs comme dans le cas de la marguerite ou de l´édelweiss.
Résolument évolutionniste et raisonnablement darwinien, ce livre, fruit de cinquante ans de recherches et de réflexions sur le sujet, ouvre de nouvelles perspectives à la compréhension du phénomène vivant. L´amateur de sciences naturelles et l´amoureux de la nature y trouveront bien des raisons de s´émerveiller.
La question de l´évolution est au coeur de la biologie mais, de par ses implications philosophiques, au coeur aussi d´une polémique qui fait rage entre créationnistes et évolutionnistes.
Jean-Marie Pelt interroge ici la botanique pour l´inviter dans ce débat où elle a eu jusqu´à présent peu de poids. Selon la vulgate darwinienne, l´évolution est le fruit d´une action conjuguée du hasard producteur de mutations et de la sélection naturelle des mutants les mieux adaptés. La botanique ne remet pas en cause ce processus, mais elle attire l´attention sur d´autres mécanismes et, en particulier, sur ce que l´auteur appelle le principe d´associativité.
Le monde des plantes est ainsi traversé par un mécanisme redondant qui vise à protéger toujours mieux le gamète femelle par l´addition de tuniques protectrices, celles-ci s´emboîtent autour de lui comme des poupées russes. La seule sélection naturelle a plus de mal à expliquer l´étrange mimétisme de ces fleurs d´orchidées qui prennent la forme d´insectes et plus de mal encore à expliquer un phénomène constant de miniaturisation des fleurs qui les regroupe en sociétés de fleurs comme dans le cas de la marguerite ou de l´édelweiss.
Résolument évolutionniste et raisonnablement darwinien, ce livre, fruit de cinquante ans de recherches et de réflexions sur le sujet, ouvre de nouvelles perspectives à la compréhension du phénomène vivant. L´amateur de sciences naturelles et l´amoureux de la nature y trouveront bien des raisons de s´émerveiller.