"traduit et présenté par André Chouraqui, Calligraphies de F. Lalou
"" Parmi les esprits qui éclairèrent les heures les plus fécondes du judaïsme médiéval, Salomon Ibn Gabirol apparaît comme le plus complexe et le plus profond, alliant en lui l’inspiration et la maîtrise de l’inspiré à la formation du philosophe et du théologien. Ce n’est point un hasard s’il jouit d’une grande notoriété et s’il paraît avoir exercé une certaine influence auprès des écoles chrétiennes du XIIIe siècle où il fut connu sous le nom d’Avicebron. En cet auteur, en effet, la tradition hébraïque de la Synagogue, dont il reste le docteur et l’un des plus grands poètes, se féconde par l’apport d’une philosophie néo-platonicienne - reçue sans doute par le canal de l’Islam. ""
La première traduction de La Couronne du Royaume d’Ibn Gabirol par A. Chouraqui a été publiée par la Revue Thomiste dans son n° XX de 1952. En 1956, ce même texte a été publié à nouveau dans la Revue de la Pensée Juive n° 1-2"
"traduit et présenté par André Chouraqui, Calligraphies de F. Lalou
"" Parmi les esprits qui éclairèrent les heures les plus fécondes du judaïsme médiéval, Salomon Ibn Gabirol apparaît comme le plus complexe et le plus profond, alliant en lui l’inspiration et la maîtrise de l’inspiré à la formation du philosophe et du théologien. Ce n’est point un hasard s’il jouit d’une grande notoriété et s’il paraît avoir exercé une certaine influence auprès des écoles chrétiennes du XIIIe siècle où il fut connu sous le nom d’Avicebron. En cet auteur, en effet, la tradition hébraïque de la Synagogue, dont il reste le docteur et l’un des plus grands poètes, se féconde par l’apport d’une philosophie néo-platonicienne - reçue sans doute par le canal de l’Islam. ""
La première traduction de La Couronne du Royaume d’Ibn Gabirol par A. Chouraqui a été publiée par la Revue Thomiste dans son n° XX de 1952. En 1956, ce même texte a été publié à nouveau dans la Revue de la Pensée Juive n° 1-2"