
Des Martiens ont atterri au Sahara durant la préhistoire (la preuve :  ils sont représentés sur les peintures du Tassili !), les hommes ont  connu les dinosaures (on a des traces de pas qui le prouvent !), les  géants bibliques ont réellement existé (on a retrouvé leurs squelettes  !), l´arche de Noé et le jardin d´Eden ont été retrouvés en Turquie, les  lignes de Nazca sont d´anciennes pistes d´atterrissage, les anciens  Mayas utilisaient des crânes de cristal aux mystérieux pouvoirs...
Quel  point commun entre ces différentes affirmations ? Elles sont toutes  fausses ! Et pourtant, elles se prétendent scientifiques. Elles font le  bonheur des amateurs (et éditeurs) d´archéologie-fiction. Quand elles ne  s´appuient pas sur des manipulations, supercheries ou autres coups  montés par des personnages peu scrupuleux, elles continuent de tenir  pour acceptables des arguments pourtant démentis depuis belle lurette.
Ou  bien elles résultent au mieux d´une lecture naïve pratiquée sur des  documents authentiques par des auteurs incompétents mais de bonne foi,  au pire de mensonges montés en toute connaissance de cause par de  véritables imposteurs. Toutes sont aussi très largement diffusées par  des articles, livres et même revues spécialisées dans ce genre de  littérature, et aussi par d´innombrables sites Internet et films  documentaires.
Mille théories délirantes font ainsi l´objet de livres  qui deviennent souvent des best-sellers, alors que les thèses que  défendent leurs auteurs sont réfutées depuis long-temps, souvent depuis  le XIXè siècle ou le début du XXè. Cet ouvrage fait le tour de  quelques-uns de ces véritables "mythes scientifiques" modernes, afin de  montrer comment ils se sont construits, d´examiner les données erronées  sur lesquelles ils s´appuient et, le cas échéant, de dénoncer les  présupposés politiques et raciaux qui les sous-tendent.
Ce livre fait  donc oeuvre utile en incitant le lecteur à davantage de vigilance.
Jean-Loïc  Le Quellec est directeur de recherche au CNRS et chercheur â l´institut  français d´Afrique du Sud, à Johannesburg.
Egalement "Honorary  Research Fellow" de la School of Geography, Archeology and Environmental  Studies. University of the Witwatersrand (Johannesburg 2050), il a  écrit de nombreux ouvrages sur l´art rupestre du Sahara. Il prépare arec  Bernard Sergent un dictionnaire de mythologie à paraître aux éditions  Verdier.

Des Martiens ont atterri au Sahara durant la préhistoire (la preuve :  ils sont représentés sur les peintures du Tassili !), les hommes ont  connu les dinosaures (on a des traces de pas qui le prouvent !), les  géants bibliques ont réellement existé (on a retrouvé leurs squelettes  !), l´arche de Noé et le jardin d´Eden ont été retrouvés en Turquie, les  lignes de Nazca sont d´anciennes pistes d´atterrissage, les anciens  Mayas utilisaient des crânes de cristal aux mystérieux pouvoirs...
Quel  point commun entre ces différentes affirmations ? Elles sont toutes  fausses ! Et pourtant, elles se prétendent scientifiques. Elles font le  bonheur des amateurs (et éditeurs) d´archéologie-fiction. Quand elles ne  s´appuient pas sur des manipulations, supercheries ou autres coups  montés par des personnages peu scrupuleux, elles continuent de tenir  pour acceptables des arguments pourtant démentis depuis belle lurette.
Ou  bien elles résultent au mieux d´une lecture naïve pratiquée sur des  documents authentiques par des auteurs incompétents mais de bonne foi,  au pire de mensonges montés en toute connaissance de cause par de  véritables imposteurs. Toutes sont aussi très largement diffusées par  des articles, livres et même revues spécialisées dans ce genre de  littérature, et aussi par d´innombrables sites Internet et films  documentaires.
Mille théories délirantes font ainsi l´objet de livres  qui deviennent souvent des best-sellers, alors que les thèses que  défendent leurs auteurs sont réfutées depuis long-temps, souvent depuis  le XIXè siècle ou le début du XXè. Cet ouvrage fait le tour de  quelques-uns de ces véritables "mythes scientifiques" modernes, afin de  montrer comment ils se sont construits, d´examiner les données erronées  sur lesquelles ils s´appuient et, le cas échéant, de dénoncer les  présupposés politiques et raciaux qui les sous-tendent.
Ce livre fait  donc oeuvre utile en incitant le lecteur à davantage de vigilance.
Jean-Loïc  Le Quellec est directeur de recherche au CNRS et chercheur â l´institut  français d´Afrique du Sud, à Johannesburg.
Egalement "Honorary  Research Fellow" de la School of Geography, Archeology and Environmental  Studies. University of the Witwatersrand (Johannesburg 2050), il a  écrit de nombreux ouvrages sur l´art rupestre du Sahara. Il prépare arec  Bernard Sergent un dictionnaire de mythologie à paraître aux éditions  Verdier.
