L’anesthésie affective et l’enfermement en soi-même sont des expériences beaucoup plus communes qu’on ne veut bien l’avouer. Car, pour la plupart, nous ne croyons pas - ou plus - à la possibilité d’un amour véritable, vivant, puissant sans être dévorant. Et ce n’est pas l’idéologie de l’amour tel que l’a enseigné un certain christianisme qui peut nous être d’un quelconque secours : il nous emprisonne au contraire dans une relation mortifère.
Lytta Basset nous montre pourtant qu’existe en chaque personne une étonnante réceptivité à l’amour, prête à s´épanouir dès lors que l’on consent à accueillir le manque comme une bénédiction. L’amour qui se sait indigent laisse la place à un « souffle de vérité » qui déstabilise, mais pour venir à bout des confusions, blocages et ressentiments. Il mène alors à la découverte d’une « part de feu » en soi dont on ne savait rien. Ce feu, ce souffle qui traversent tout être humain, sont ceux dont parle l’Évangile. Nous sommes invités à nous y exposer, hors de toute contrainte sociale, morale ou religieuse, pour accéder à des relations affectives fécondes.
L’anesthésie affective et l’enfermement en soi-même sont des expériences beaucoup plus communes qu’on ne veut bien l’avouer. Car, pour la plupart, nous ne croyons pas - ou plus - à la possibilité d’un amour véritable, vivant, puissant sans être dévorant. Et ce n’est pas l’idéologie de l’amour tel que l’a enseigné un certain christianisme qui peut nous être d’un quelconque secours : il nous emprisonne au contraire dans une relation mortifère.
Lytta Basset nous montre pourtant qu’existe en chaque personne une étonnante réceptivité à l’amour, prête à s´épanouir dès lors que l’on consent à accueillir le manque comme une bénédiction. L’amour qui se sait indigent laisse la place à un « souffle de vérité » qui déstabilise, mais pour venir à bout des confusions, blocages et ressentiments. Il mène alors à la découverte d’une « part de feu » en soi dont on ne savait rien. Ce feu, ce souffle qui traversent tout être humain, sont ceux dont parle l’Évangile. Nous sommes invités à nous y exposer, hors de toute contrainte sociale, morale ou religieuse, pour accéder à des relations affectives fécondes.