Les historiens nous dépeignent le Moyen Âge comme un âge sombre durant lequel sévirent guerres, épidémies et famines.
Or, entre le XIIe et le XIVe siècle, l´Europe construisit des centaines de cathédrales gothiques. L´art s´épanouissant en temps de paix, il y a là assurément un paradoxe. Autre mystère... Comment expliquer la soudaine apparition de l´art ogival se substituant à l´art roman ? Que dire de ce bestiaire fabuleux gravé dans la pierre d´édifices religieux - et qui suscita la colère de saint Bernard - quand on sait combien l´Eglise se montrait soucieuse du respect de l´orthodoxie ? Resituant la construction de Notre-Dame-de-Paris dans cette époque, pleine de bruit et de fureur, mais qui vit également l´émergence d´un formidable élan spirituel, Richard Khaitzine s´interroge et nous livre quelques réponses dérangeantes ayant trait à l´Histoire.
Qui fut réellement Maurice de Sully, le premier constructeur de ce chef-d´oeuvre architectural ? Peut-on accréditer la version de ses origines modestes ? On le dit fils d´une bûcheronne ! Quel fut le rôle de l´Ordre du Temple, fondé par Bernard de Clairvaux ? Exista-t-il une seconde règle - secrète - et qui aurait été à l´origine des déviations de l´Ordre ? Il semblerait que ce fût le cas. L´existence historique du rédacteur du Baptême de Feu, Roncelin de Fos, étant aujourd´hui établie.
Comment expliquer que le restaurateur de la cathédrale - Viollet-le-Duc - se soit fait représenter sous les traits d´un saint Thomas plongé dans une intense réflexion ? Dans son Notre-Dame de Paris, Victor Hugo affirme que la cathédrale est un abrégé de l´art hermétique. Sur quoi fondait-il son opinion ? Son roman, un livre à clés ? Existe-t-il un rapport entre l´iconographie catholique et l´art d´Hermès ; cette cohabitation est-elle contre nature ? Une certaine langue bien pendue, enfermée dans une boîte d´os, pourrait bien être ce verbum dimissum, commun à l´Eglise, aux corporations ouvrières, à la Franc-maçonnerie et aux Laboureurs du ciel...
Une parole perdue par les uns et dont les autres furent détenteurs, bien qu´ils n´en aient pas gardé le souvenir !
Les historiens nous dépeignent le Moyen Âge comme un âge sombre durant lequel sévirent guerres, épidémies et famines.
Or, entre le XIIe et le XIVe siècle, l´Europe construisit des centaines de cathédrales gothiques. L´art s´épanouissant en temps de paix, il y a là assurément un paradoxe. Autre mystère... Comment expliquer la soudaine apparition de l´art ogival se substituant à l´art roman ? Que dire de ce bestiaire fabuleux gravé dans la pierre d´édifices religieux - et qui suscita la colère de saint Bernard - quand on sait combien l´Eglise se montrait soucieuse du respect de l´orthodoxie ? Resituant la construction de Notre-Dame-de-Paris dans cette époque, pleine de bruit et de fureur, mais qui vit également l´émergence d´un formidable élan spirituel, Richard Khaitzine s´interroge et nous livre quelques réponses dérangeantes ayant trait à l´Histoire.
Qui fut réellement Maurice de Sully, le premier constructeur de ce chef-d´oeuvre architectural ? Peut-on accréditer la version de ses origines modestes ? On le dit fils d´une bûcheronne ! Quel fut le rôle de l´Ordre du Temple, fondé par Bernard de Clairvaux ? Exista-t-il une seconde règle - secrète - et qui aurait été à l´origine des déviations de l´Ordre ? Il semblerait que ce fût le cas. L´existence historique du rédacteur du Baptême de Feu, Roncelin de Fos, étant aujourd´hui établie.
Comment expliquer que le restaurateur de la cathédrale - Viollet-le-Duc - se soit fait représenter sous les traits d´un saint Thomas plongé dans une intense réflexion ? Dans son Notre-Dame de Paris, Victor Hugo affirme que la cathédrale est un abrégé de l´art hermétique. Sur quoi fondait-il son opinion ? Son roman, un livre à clés ? Existe-t-il un rapport entre l´iconographie catholique et l´art d´Hermès ; cette cohabitation est-elle contre nature ? Une certaine langue bien pendue, enfermée dans une boîte d´os, pourrait bien être ce verbum dimissum, commun à l´Eglise, aux corporations ouvrières, à la Franc-maçonnerie et aux Laboureurs du ciel...
Une parole perdue par les uns et dont les autres furent détenteurs, bien qu´ils n´en aient pas gardé le souvenir !