L’anthroposophie comme science de l’esprit ne peut se développer sans la discipline méthodique des sciences empiriques de la nature. Quant aux sciences de la nature, elles ne peuvent trouver leur relation à la vie sans l’empirie de l’âme et de l’esprit.
Wolfgang Schad, biologiste-paléantologue et anthroposophe montre ici comment l’anthroposophie et les sciences de la nature se complètent. Pour progresser avec les nombreuses questions actuelles, le regard « centré » du chercheur, qui isole les parties pour les comprendre, a besoin d’être complété par un regard « périphérique » qui prend en compte la totalité du monde. L’analyse a besoin de la synthèse.
« Pour comprendre la vie, le regard centré, fixé sur la cellule et la somme des gènes (le génome) a besoin d’être complété par le regard périphérique, qui envisage la protéine vivante des tissus, les organes, les échanges au sein de l’organisme et l’insertion de celui-ci dans son milieu de vie, le oikos (« maison » en grec). C’est pourquoi, au lieu de parler d’« environnement », on devrait plutôt parler de « co-monde », car un monde intérieur génétique fermé n’existe pas plus qu’un monde extérieur qui en serait séparé. Toute la périphérie participe toujours. Voilà le regard écologique. »
L’anthroposophie comme science de l’esprit ne peut se développer sans la discipline méthodique des sciences empiriques de la nature. Quant aux sciences de la nature, elles ne peuvent trouver leur relation à la vie sans l’empirie de l’âme et de l’esprit.
Wolfgang Schad, biologiste-paléantologue et anthroposophe montre ici comment l’anthroposophie et les sciences de la nature se complètent. Pour progresser avec les nombreuses questions actuelles, le regard « centré » du chercheur, qui isole les parties pour les comprendre, a besoin d’être complété par un regard « périphérique » qui prend en compte la totalité du monde. L’analyse a besoin de la synthèse.
« Pour comprendre la vie, le regard centré, fixé sur la cellule et la somme des gènes (le génome) a besoin d’être complété par le regard périphérique, qui envisage la protéine vivante des tissus, les organes, les échanges au sein de l’organisme et l’insertion de celui-ci dans son milieu de vie, le oikos (« maison » en grec). C’est pourquoi, au lieu de parler d’« environnement », on devrait plutôt parler de « co-monde », car un monde intérieur génétique fermé n’existe pas plus qu’un monde extérieur qui en serait séparé. Toute la périphérie participe toujours. Voilà le regard écologique. »