
		Le mazdéisme (religion d’Ahura Mazdâ) ou zoroastrisme (religion de  Zoroastre) est l’une des plus antiques croyances de l’Orient. Elle a été  professée par les anciens Iraniens et est exposée dans les livres de  l’Avesta ainsi que dans les textes pehlevis (moyen-perses), plus  tardifs. Cette religion a eu une influence considérable, au point  d’intriguer les philosophes grecs et d’influencer les systèmes religieux  voisins.
Mais les vicissitudes de l’histoire ont fait que ces grands  textes de l’humanité sont peu à peu tombés dans l’oubli. De cette  splendeur passée, il ne reste que les modestes communautés  zoroastriennes d’Iran et les Parsis de Bombay. Pour le grand public  d’Occident, seuls survivent, dans la mémoire collective, les rois mages,  dont l’un était iranien.
Il est pourtant indispensable de sauver  cette théologie de l’oubli. Au-delà du monothéisme exigeant du judaïsme,  du christianisme et de l’islam, au-delà du polythéisme foisonnant des  Grecs, des Romains et des Hindous, le mazdéisme offre une solution  originale au problème lancinant du bien et du mal. Le dualisme tente de  résoudre d’une manière originale ce problème récurrent chez les  théologiens et les philosophes.
La présente traduction est précédée  d’une introduction à la religion mazdéenne. Avec les notes explicatives  des textes et un index détaillé, on dispose ainsi d’un instrument de  travail, dont on peut espérer qu’il stimulera les études d’histoire des  religions et qu’il sortira des ténèbres l’une des plus brillantes  contributions des Iraniens à la civilisation universelle.
Pierre  Lecoq est directeur d’études honoraire à l’École pratique des hautes  études, où il a enseigné la philologie et la linguistique iraniennes. Il  a également professé à l’Institut national des langues orientales et à  l’université de la Sorbonne Nouvelle. Il continue à enseigner  l’épigraphie iranienne à l’école du Louvre. Il a publié Les Inscriptions  de la Perse achéménide (1997).

Le mazdéisme (religion d’Ahura Mazdâ) ou zoroastrisme (religion de  Zoroastre) est l’une des plus antiques croyances de l’Orient. Elle a été  professée par les anciens Iraniens et est exposée dans les livres de  l’Avesta ainsi que dans les textes pehlevis (moyen-perses), plus  tardifs. Cette religion a eu une influence considérable, au point  d’intriguer les philosophes grecs et d’influencer les systèmes religieux  voisins.
Mais les vicissitudes de l’histoire ont fait que ces grands  textes de l’humanité sont peu à peu tombés dans l’oubli. De cette  splendeur passée, il ne reste que les modestes communautés  zoroastriennes d’Iran et les Parsis de Bombay. Pour le grand public  d’Occident, seuls survivent, dans la mémoire collective, les rois mages,  dont l’un était iranien.
Il est pourtant indispensable de sauver  cette théologie de l’oubli. Au-delà du monothéisme exigeant du judaïsme,  du christianisme et de l’islam, au-delà du polythéisme foisonnant des  Grecs, des Romains et des Hindous, le mazdéisme offre une solution  originale au problème lancinant du bien et du mal. Le dualisme tente de  résoudre d’une manière originale ce problème récurrent chez les  théologiens et les philosophes.
La présente traduction est précédée  d’une introduction à la religion mazdéenne. Avec les notes explicatives  des textes et un index détaillé, on dispose ainsi d’un instrument de  travail, dont on peut espérer qu’il stimulera les études d’histoire des  religions et qu’il sortira des ténèbres l’une des plus brillantes  contributions des Iraniens à la civilisation universelle.
Pierre  Lecoq est directeur d’études honoraire à l’École pratique des hautes  études, où il a enseigné la philologie et la linguistique iraniennes. Il  a également professé à l’Institut national des langues orientales et à  l’université de la Sorbonne Nouvelle. Il continue à enseigner  l’épigraphie iranienne à l’école du Louvre. Il a publié Les Inscriptions  de la Perse achéménide (1997).
