«Heureuse la malheureuse conscience, car son malheur n´est qu´une feinte, une ruse profonde de la vie ; heureuse la mauvaise conscience, elle qui connaîtra la joie violente de renaître...»
La mauvaise conscience constitue le premier objet philosophique sur lequel le jeune Jankélévitch, à l´aube d´une brillante carrière académique, déploie dès 1933 sa réflexion propre. La thèse qu´il lui consacre, reprise trente ans plus tard pour donner naissance à ce livre, contient déjà non seulement les grands thèmes de son œuvre à venir mais aussi les piliers définitifs de sa philosophie morale.
Au centre, l´étude du remords. Indissociable de l´expérience du temps, fugace et irréversible, le remords manifeste à nos yeux l´acte irrévocable ; par là même, il est la preuve de notre liberté, et porte en lui la consolation du temps qui passe.
«Heureuse la malheureuse conscience, car son malheur n´est qu´une feinte, une ruse profonde de la vie ; heureuse la mauvaise conscience, elle qui connaîtra la joie violente de renaître...»
La mauvaise conscience constitue le premier objet philosophique sur lequel le jeune Jankélévitch, à l´aube d´une brillante carrière académique, déploie dès 1933 sa réflexion propre. La thèse qu´il lui consacre, reprise trente ans plus tard pour donner naissance à ce livre, contient déjà non seulement les grands thèmes de son œuvre à venir mais aussi les piliers définitifs de sa philosophie morale.
Au centre, l´étude du remords. Indissociable de l´expérience du temps, fugace et irréversible, le remords manifeste à nos yeux l´acte irrévocable ; par là même, il est la preuve de notre liberté, et porte en lui la consolation du temps qui passe.