Ce livre se concentre sur la façon dont le Parménide, un des dialogues platoniciens les plus mystérieux, et plus particulièrement la première hypothèse de la deuxième partie du dialogue, a été reçu et compris par les auteurs antiques se réclamant de Platon. Ce parcours historique à propos de la réception du Parménide permet de mettre en évidence les présupposés exégétiques, parfois implicites, qui ont conduit à voir dans ce dialogue, tantôt un exercice ou un traité logique, tantôt une exposition d´une réalité ontologique fondamentale, tantôt la mise en évidence d´un principe transcendant et d´une théologie païenne systématique.
L´étude des lectures antiques de la première hypothèse du Parménide présente en effet un triple intérêt, essentiel dans l´histoire de la philosophie occidentale, et que cet ouvrage analyse en détail :
- Un intérêt herméneutique : l´étude ici présentée éclaire l´impensé des lectures modernes de ce texte majeur.
- Un intérêt historique : l´auteur montre comment le Parménide, loin d´être un dialogue parmi d´autres, est le lieu où s´est inventé le néoplatonisme comme phénomène unitaire, construit autour de l´existence d´un principe radicalement transcendant, source de toute réalité.
- Un intérêt proprement philosophique : le principe est à la fois en relation avec ce dont il est le principe, et transcendant à l´univers qu´il rend possible ; comment réconcilier sans contradiction transcendance et causalité, et parler de ce qui excède tout discours ? L´étude examine précisément la manière dont les néoplatoniciens, par une théorie originale de la négation, ont tenté de trouver une réponse à ces difficultés.
Dans cette histoire antique du Parménide, les coups de force herméneutiques traduisent de nouvelles configurations de pensée ; même si l´énigme du texte leur résiste, leur étude permet de dresser une histoire originale des platonismes antiques.
Frédéric Fauquier est agrégé de philosophie et docteur en philosophie de l´université Paris I-Panthéon Sorbonne. Enseignant au lycée Pompidou de Castelnau-le-Lez, il travaille actuellement sur la tradition platonicienne, en particulier Proclus. Il est l´auteur d´articles dans le domaine du néoplatonisme et a publié notamment une traduction de certaines Dialexeis de Maxime de Tyr.
Ce livre se concentre sur la façon dont le Parménide, un des dialogues platoniciens les plus mystérieux, et plus particulièrement la première hypothèse de la deuxième partie du dialogue, a été reçu et compris par les auteurs antiques se réclamant de Platon. Ce parcours historique à propos de la réception du Parménide permet de mettre en évidence les présupposés exégétiques, parfois implicites, qui ont conduit à voir dans ce dialogue, tantôt un exercice ou un traité logique, tantôt une exposition d´une réalité ontologique fondamentale, tantôt la mise en évidence d´un principe transcendant et d´une théologie païenne systématique.
L´étude des lectures antiques de la première hypothèse du Parménide présente en effet un triple intérêt, essentiel dans l´histoire de la philosophie occidentale, et que cet ouvrage analyse en détail :
- Un intérêt herméneutique : l´étude ici présentée éclaire l´impensé des lectures modernes de ce texte majeur.
- Un intérêt historique : l´auteur montre comment le Parménide, loin d´être un dialogue parmi d´autres, est le lieu où s´est inventé le néoplatonisme comme phénomène unitaire, construit autour de l´existence d´un principe radicalement transcendant, source de toute réalité.
- Un intérêt proprement philosophique : le principe est à la fois en relation avec ce dont il est le principe, et transcendant à l´univers qu´il rend possible ; comment réconcilier sans contradiction transcendance et causalité, et parler de ce qui excède tout discours ? L´étude examine précisément la manière dont les néoplatoniciens, par une théorie originale de la négation, ont tenté de trouver une réponse à ces difficultés.
Dans cette histoire antique du Parménide, les coups de force herméneutiques traduisent de nouvelles configurations de pensée ; même si l´énigme du texte leur résiste, leur étude permet de dresser une histoire originale des platonismes antiques.
Frédéric Fauquier est agrégé de philosophie et docteur en philosophie de l´université Paris I-Panthéon Sorbonne. Enseignant au lycée Pompidou de Castelnau-le-Lez, il travaille actuellement sur la tradition platonicienne, en particulier Proclus. Il est l´auteur d´articles dans le domaine du néoplatonisme et a publié notamment une traduction de certaines Dialexeis de Maxime de Tyr.