Chantant le soleil le soleil, la lune et toutes choses créées, François d’Assise a bouleversé la poésie tout comme son idéal de vie a bouleversé le christianisme. En faisant redécouvrir le superbe Cantique, Jacques Dalarun met le lecteur sur les pas du « petit pauvre » et de sa fraîcheur révolutionnaire.
« Loué sois-Tu, mon Seigneur,
par toutes Tes créatures,
spécialement messire le frère Soleil,
lequel est jour et Tu nous illumines par lui… »
Devenu presque aveugle, retiré dans l’un de ses ermitages, François d’Assise (1181/1182-1226) compose son Cantique de frère Soleil vers la fin de sa vie. Il le chanta haut et fort au pire de ses maladies et jusqu’à sa mort. Mais ce poème qui compte parmi les textes fondateurs de la littérature italienne a une histoire passionnante et mal connue. En suivant sa genèse et les circonstances de sa composition, Jacques Dalarun fait revivre l’aventure spirituelle d’un homme formé dans la culture courtoise et chevaleresque des élites du XIIIe siècle qui décida brusquement de « suivre nu le Christ nu ». On retrouve avec lui un Moyen Âge lumineux mais aussi tous les paradoxes, étonnamment contemporains, d’un renversement des valeurs par la seule force de la faiblesse.
Chantant le soleil le soleil, la lune et toutes choses créées, François d’Assise a bouleversé la poésie tout comme son idéal de vie a bouleversé le christianisme. En faisant redécouvrir le superbe Cantique, Jacques Dalarun met le lecteur sur les pas du « petit pauvre » et de sa fraîcheur révolutionnaire.
« Loué sois-Tu, mon Seigneur,
par toutes Tes créatures,
spécialement messire le frère Soleil,
lequel est jour et Tu nous illumines par lui… »
Devenu presque aveugle, retiré dans l’un de ses ermitages, François d’Assise (1181/1182-1226) compose son Cantique de frère Soleil vers la fin de sa vie. Il le chanta haut et fort au pire de ses maladies et jusqu’à sa mort. Mais ce poème qui compte parmi les textes fondateurs de la littérature italienne a une histoire passionnante et mal connue. En suivant sa genèse et les circonstances de sa composition, Jacques Dalarun fait revivre l’aventure spirituelle d’un homme formé dans la culture courtoise et chevaleresque des élites du XIIIe siècle qui décida brusquement de « suivre nu le Christ nu ». On retrouve avec lui un Moyen Âge lumineux mais aussi tous les paradoxes, étonnamment contemporains, d’un renversement des valeurs par la seule force de la faiblesse.