
		Le massage est une méthode thérapeutique fondamentale de la médecine  traditionnelle chinoise. L’application médicale du massage remonte en  Chine à l’époque du Huangdi Neijing (Classique de l’Interne de  l’empereur Jaune), document médical datant du Vème Siècle av. J.C. Dans  cet ouvrage, la massothérapie fait l’objet d’un chapitre particulier,  intitulé « Etude morphologique de l’énergie vitale et du sang ». Il y  est dit : « les troubles émotifs ou mentaux du corps proviennent en  règle générale de l’obstruction des jingluo (méridiens et leurs branches  collatérales) dont l’engourdissement est à la source de la maladie ; on  peut guérir le mal par le massage… ».
Le massage vise donc, par son  effet de stimulation physique, à activer la circulation de l’énergie  vitale et du sang, à désobstruer les méridiens et à assouplir les  articulations. En provoquant dans l’organisme des modifications  biophysiques et biochimiques qui activent la circulation lymphatique et  sanguine, et accélèrent le métabolisme, il permet de chasser les œdèmes,  d’éviter les extravasions de sang et d’éliminer les séquelles  d’hémorragie (« éliminer les stases et les stagnations sanguines »,  selon le Neijing).
Cette méthode thérapeutique de prévention, non  douloureuse, économique et sans effet secondaire pour les enfants en  particulier, a trouvé son application de perfectionnement progressif  réalisé dans le traitement des maladies infantiles à l’époque des Ming  (1368-1644). En 1601, sous la dynastie des Ming, les ouvrages comme  Zhenjiu Dacheng (Compendium de l’acupuncture et de la moxibustion),  achevé par Yang Jizhou, ou Youke Tuina Mishu (Secrets du massage pour  enfants), écrit par Gong Yunlin, etc., exposent de façon systématique,  la thérapeutique des maladies infantiles : manœuvres, points de massage,  diagnostic et soins médicaux. L’observation des lignes digitales et son  application clinique étaient réservées notamment aux médecins. Les  œuvres de massage pour enfants écrits à cette époque apportent des  précisions très détaillées.
Avec la large diffusion du massage  pour enfants, se multiplièrent les ouvrages consacrés à cette  spécialité, dépassant même en nombre les livres destinés aux adultes à  l’époque des Qing (1644-1911). 
Notre livre est toujours la base des études du massage des enfants pour les universités de la médecine chinoise.

Le massage est une méthode thérapeutique fondamentale de la médecine  traditionnelle chinoise. L’application médicale du massage remonte en  Chine à l’époque du Huangdi Neijing (Classique de l’Interne de  l’empereur Jaune), document médical datant du Vème Siècle av. J.C. Dans  cet ouvrage, la massothérapie fait l’objet d’un chapitre particulier,  intitulé « Etude morphologique de l’énergie vitale et du sang ». Il y  est dit : « les troubles émotifs ou mentaux du corps proviennent en  règle générale de l’obstruction des jingluo (méridiens et leurs branches  collatérales) dont l’engourdissement est à la source de la maladie ; on  peut guérir le mal par le massage… ».
Le massage vise donc, par son  effet de stimulation physique, à activer la circulation de l’énergie  vitale et du sang, à désobstruer les méridiens et à assouplir les  articulations. En provoquant dans l’organisme des modifications  biophysiques et biochimiques qui activent la circulation lymphatique et  sanguine, et accélèrent le métabolisme, il permet de chasser les œdèmes,  d’éviter les extravasions de sang et d’éliminer les séquelles  d’hémorragie (« éliminer les stases et les stagnations sanguines »,  selon le Neijing).
Cette méthode thérapeutique de prévention, non  douloureuse, économique et sans effet secondaire pour les enfants en  particulier, a trouvé son application de perfectionnement progressif  réalisé dans le traitement des maladies infantiles à l’époque des Ming  (1368-1644). En 1601, sous la dynastie des Ming, les ouvrages comme  Zhenjiu Dacheng (Compendium de l’acupuncture et de la moxibustion),  achevé par Yang Jizhou, ou Youke Tuina Mishu (Secrets du massage pour  enfants), écrit par Gong Yunlin, etc., exposent de façon systématique,  la thérapeutique des maladies infantiles : manœuvres, points de massage,  diagnostic et soins médicaux. L’observation des lignes digitales et son  application clinique étaient réservées notamment aux médecins. Les  œuvres de massage pour enfants écrits à cette époque apportent des  précisions très détaillées.
Avec la large diffusion du massage  pour enfants, se multiplièrent les ouvrages consacrés à cette  spécialité, dépassant même en nombre les livres destinés aux adultes à  l’époque des Qing (1644-1911). 
Notre livre est toujours la base des études du massage des enfants pour les universités de la médecine chinoise.
