« … Et c’est ainsi qu’on se retrouve presque vingt-cinq ans sur une crête de montagne battue par les vents, dans un ermitage accessible seulement à pied, après une heure trente de portage avec tout le nécessaire sur le dos.
Heureusement, dans un paysage d’une beauté rare… Un ermitage sans confort : pas d’eau, pas d’électricité, pas de téléphone bien sûr. L’habitation consistait en une toute petite cabane précaire en planches, mais il y avait une chapelle rustique et aussi cette petite grotte difficile d’accès où l’on accédait par une étroite corniche.
Est-on plus ermite en vivant dans une grotte qu’en vivant tout simplement dans une maison à l’écart d’un village ? J’avoue que la grotte est entrée dans ma vie de solitaire sans que je sois allée la chercher : il y avait une invitation. La grotte, ce n’était pas une option personnelle, mais un appel de Dieu... »
De 1995 à 2017 : vie de solitude dans un ermitage de montagne très rude et très retiré (le but étant de suivre tout l´itinéraire spirituel décrit par sainte Thérèse d´Avila et saint Jean de la Croix. Depuis 2017 Soeur Catherine est toujours ermite. Elle a ouvert sa solitude pour quelques séminaires et rencontres parce que son but est l´union à Dieu et non la solitude pour la solitude. Elle est toujours dans le même ermitage, mais avec l´âge ne peut plus y être en permanence. Elle bénéficie d´un second ermitage moins rude, pour l´hiver, les grosses intempéries et le renouvellement des forces.
« … Et c’est ainsi qu’on se retrouve presque vingt-cinq ans sur une crête de montagne battue par les vents, dans un ermitage accessible seulement à pied, après une heure trente de portage avec tout le nécessaire sur le dos.
Heureusement, dans un paysage d’une beauté rare… Un ermitage sans confort : pas d’eau, pas d’électricité, pas de téléphone bien sûr. L’habitation consistait en une toute petite cabane précaire en planches, mais il y avait une chapelle rustique et aussi cette petite grotte difficile d’accès où l’on accédait par une étroite corniche.
Est-on plus ermite en vivant dans une grotte qu’en vivant tout simplement dans une maison à l’écart d’un village ? J’avoue que la grotte est entrée dans ma vie de solitaire sans que je sois allée la chercher : il y avait une invitation. La grotte, ce n’était pas une option personnelle, mais un appel de Dieu... »
De 1995 à 2017 : vie de solitude dans un ermitage de montagne très rude et très retiré (le but étant de suivre tout l´itinéraire spirituel décrit par sainte Thérèse d´Avila et saint Jean de la Croix. Depuis 2017 Soeur Catherine est toujours ermite. Elle a ouvert sa solitude pour quelques séminaires et rencontres parce que son but est l´union à Dieu et non la solitude pour la solitude. Elle est toujours dans le même ermitage, mais avec l´âge ne peut plus y être en permanence. Elle bénéficie d´un second ermitage moins rude, pour l´hiver, les grosses intempéries et le renouvellement des forces.