
		À la huitième lune d’automne, lorsque je quittai mon logis délabré près de la rivière, il soufflait un vent frisquet…
 Ainsi commencent les notes de voyage de Bashô, composées en prose  rythmée, parsemée de-ci de-là de haiku dans lesquels se cristallise une  impression fugitive, longuement préparée par la description d’un  paysage, par une méditation devant un vestige du passé, devant un site  illustre…
 Ces haiku perdraient une grande partie de leur résonance s’ils étaient  détachés du texte dans lequel ils sont normalement sertis et qui les  éclaire.
 C’est pourquoi l’éminent connaisseur de la littérature japonaise que fut  René Sieffert a construit ce recueil – qui comprend l’intégralité des  sept journaux de voyages de Bashô – en respectant leur forme initiale.

À la huitième lune d’automne, lorsque je quittai mon logis délabré près de la rivière, il soufflait un vent frisquet…
 Ainsi commencent les notes de voyage de Bashô, composées en prose  rythmée, parsemée de-ci de-là de haiku dans lesquels se cristallise une  impression fugitive, longuement préparée par la description d’un  paysage, par une méditation devant un vestige du passé, devant un site  illustre…
 Ces haiku perdraient une grande partie de leur résonance s’ils étaient  détachés du texte dans lequel ils sont normalement sertis et qui les  éclaire.
 C’est pourquoi l’éminent connaisseur de la littérature japonaise que fut  René Sieffert a construit ce recueil – qui comprend l’intégralité des  sept journaux de voyages de Bashô – en respectant leur forme initiale.
