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Le Jardin japonais. Angle droit et forme naturelle
"Comme tous les jardins, le jardin japonais n´est pas nature, il veut être une nature créée et formée par la main de l´homme. Il participe de l´architecture et le meilleur de la tradition japonaise le considère comme un art de la nature. C´est la création consciente qui confère sa signification au jardin. Chaque phase de son histoire porte l´empreinte d´une recherche de l´homme : celle de sa position au sein et par rapport à la nature. Les transformations dans l´aménagement des jardins permettent de reconnaître la trace des évolutions socio-économiques et des courants philosophico-religieux, en un mot, du climat spirituel dans lequel se développe l´architecture. A côté des différences qui caractérisent chacune des cinq grandes périodes historiques de l´art du jardin japonais, dont le souci est de marier la beauté aléatoire de la nature et la forme perfectionnée par la main de l´homme, la tentative de parvenir à une symbiose esthétique entre l´angle droit et l´apparente absence de lois de la nature.
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Günter Nitschke, né à Berlin, études d´architecture en Allemagne, d´urbanisme à Londres et de japonais classique et moderne à Tokyo. A partir de 1969, chaire d´architecture et d´urbanisme de l´Asie orientale à l´université Princeton, puis au MIT, et depuis 1987 à l´université Kyoto Seika. Parallèlement, professeur invité à l´UCLA (Los Angeles) et à la California State Polytechnic University in Pomona. Actuellement, il est aussi directeur de l´Institut d´architecture et d´urbanisme de l´Asie orientale à Kyoto (http://nancho.net/east asia architecture). Günter Nitschke est l´auteur de nombreux essais critiques parus dans Architectural Design, Daedalos, SD-Space Design et dans d´autres revues internationales. Parmi ses nouvelles publications, citons From Shinto to Ando - Studies in Architectural Anthropology in Japan (Academy Editions, Londres 1993) et L´orgasme silencieux (Benedikt Taschen Verlag, Cologne 1995). Il a remporté en mars 1998 un premier prix pour son projet Les ponts suspendus construits à partir de songes au Concours d´urbanisme international pour une vision de Kyoto au XXII siècle, une ville qu´il a choisie consciemment comme base durant les deux dernières décennies."
"Comme tous les jardins, le jardin japonais n´est pas nature, il veut être une nature créée et formée par la main de l´homme. Il participe de l´architecture et le meilleur de la tradition japonaise le considère comme un art de la nature. C´est la création consciente qui confère sa signification au jardin. Chaque phase de son histoire porte l´empreinte d´une recherche de l´homme : celle de sa position au sein et par rapport à la nature. Les transformations dans l´aménagement des jardins permettent de reconnaître la trace des évolutions socio-économiques et des courants philosophico-religieux, en un mot, du climat spirituel dans lequel se développe l´architecture. A côté des différences qui caractérisent chacune des cinq grandes périodes historiques de l´art du jardin japonais, dont le souci est de marier la beauté aléatoire de la nature et la forme perfectionnée par la main de l´homme, la tentative de parvenir à une symbiose esthétique entre l´angle droit et l´apparente absence de lois de la nature.
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Günter Nitschke, né à Berlin, études d´architecture en Allemagne, d´urbanisme à Londres et de japonais classique et moderne à Tokyo. A partir de 1969, chaire d´architecture et d´urbanisme de l´Asie orientale à l´université Princeton, puis au MIT, et depuis 1987 à l´université Kyoto Seika. Parallèlement, professeur invité à l´UCLA (Los Angeles) et à la California State Polytechnic University in Pomona. Actuellement, il est aussi directeur de l´Institut d´architecture et d´urbanisme de l´Asie orientale à Kyoto (http://nancho.net/east asia architecture). Günter Nitschke est l´auteur de nombreux essais critiques parus dans Architectural Design, Daedalos, SD-Space Design et dans d´autres revues internationales. Parmi ses nouvelles publications, citons From Shinto to Ando - Studies in Architectural Anthropology in Japan (Academy Editions, Londres 1993) et L´orgasme silencieux (Benedikt Taschen Verlag, Cologne 1995). Il a remporté en mars 1998 un premier prix pour son projet Les ponts suspendus construits à partir de songes au Concours d´urbanisme international pour une vision de Kyoto au XXII siècle, une ville qu´il a choisie consciemment comme base durant les deux dernières décennies."