"Le jardin a une sacralité universelle. Toutes les traditions en ont fait un lieu de sagesse et de félicité. Toutes, ou presque, y voient un espace hospitalier, méditatif, nourricier. Intermédiaire entre Terre et Ciel, symbole de fertilité, le jardin est au coeur de nombre de mythes et de religions. Création des dieux autant que des hommes, il est le chaos transformé en refuge, un havre calme et béni dédié au repos et au bonheur.
Favorables à la retraite intérieure, à la contemplation, les jardins spirituels incarnent quiétude, travail, générosité, patience et constance ; on y perçoit la beauté du monde, on y accepte la condition humaine. Tout change et varie à l´infini dans un jardin, tour à tour caressé, arrosé ou malmené par le vent, la pluie et le soleil. Tout change mais rien ne meurt. Il s´en dégage une impression de pérennité, d´éternité.
Ceux qui jardinent le savent bien : nul besoin de pratiquer une religion, ni même d´être croyant, pour éprouver ce sentiment de plénitude et d´humilité devant l´oeuvre quotidienne de la nature, pour communier avec une force qui nous dépasse et pour comprendre que notre univers ne se limite pas à ce que l´on voit. C´est pourquoi la nature spirituelle du jardin a traversé quelques millénaires de littérature avec la constance d´un symbole universel.
Le jardin demeure la représentation même de la relation entre l´homme, la nature, le cosmos et Dieu. Il est une image du monde ; mieux, une mise en ordre du monde." Anne Ducrocq
"Le jardin a une sacralité universelle. Toutes les traditions en ont fait un lieu de sagesse et de félicité. Toutes, ou presque, y voient un espace hospitalier, méditatif, nourricier. Intermédiaire entre Terre et Ciel, symbole de fertilité, le jardin est au coeur de nombre de mythes et de religions. Création des dieux autant que des hommes, il est le chaos transformé en refuge, un havre calme et béni dédié au repos et au bonheur.
Favorables à la retraite intérieure, à la contemplation, les jardins spirituels incarnent quiétude, travail, générosité, patience et constance ; on y perçoit la beauté du monde, on y accepte la condition humaine. Tout change et varie à l´infini dans un jardin, tour à tour caressé, arrosé ou malmené par le vent, la pluie et le soleil. Tout change mais rien ne meurt. Il s´en dégage une impression de pérennité, d´éternité.
Ceux qui jardinent le savent bien : nul besoin de pratiquer une religion, ni même d´être croyant, pour éprouver ce sentiment de plénitude et d´humilité devant l´oeuvre quotidienne de la nature, pour communier avec une force qui nous dépasse et pour comprendre que notre univers ne se limite pas à ce que l´on voit. C´est pourquoi la nature spirituelle du jardin a traversé quelques millénaires de littérature avec la constance d´un symbole universel.
Le jardin demeure la représentation même de la relation entre l´homme, la nature, le cosmos et Dieu. Il est une image du monde ; mieux, une mise en ordre du monde." Anne Ducrocq