Beaucoup de personnes considèrent la Bible avec mépris ou condescendance, ou comme un recueil de légendes ayant appartenu à l´humanité primitive. Elles n´ont que faire du corpus juridique biblique qu´elles qualifient de moralisateur, de culpabilisant, interdisant d´être libre et heureux pour profiter de la vie. De même, les histoires bibliques se trouvent, soit totalement réfutées, jugées sous l´angle de l´objectivité scientifique dans le déni du symbolique, soit, taxées de folklore désuet, mais surtout, sans lien, ni quelconque utilité pour notre vie moderne.
Après Ces interdits qui nous libèrent, Moussa Nabati poursuit son travail sur la Bible et cherche à montrer, à travers l´interprétation psychanalytique de certains récits bibliques fondamentaux et fondateurs, la pertinence, et notamment l´actualité de certaines valeurs contenuesdans ces récits. Pour lui, le discours biblique cherche à nous interpeller, à nous faire réfléchir sur les questions fondamentales de notre existence relatives à la construction de notre identité et au fonctionnement de notre psychisme. Il nous encourage à occuper notre place en tant que sujet, homme ou femme, dans le lien du couple, ainsi que dans notre fonction de parent, père ou mère, face à notre progéniture. Il axe son propos autour de deux notions capitales, la toute-puissance et le sacrifice ; la première déstructurante et le second régénérateur, positif. Ces deux thèmes, solidaires l´un de l´autre, sont très souvent abordés dans l´idéologie biblique, constituant même son fil d´Ariane, sa colonne vertébrale.
En s´épuisant à tout vouloir, sans limites, dans le déni du manque et de la perte, le sujet, loin d´y gagner, s´appauvrit et s´autodétruit. En revanche,l´acceptation de l´imperfection, de la castration, du sacrifice, lui permettra d´exister vraiment, de devenir lui-même, grâce à un cadre sécurisant pour pouvoir se sentir vivant et entier, intérieurement autonome, pour jouir de ce que lui offre la vie. Dans cette perspective, la Bible et la psychanalyse entretiennent, par-delà certaines dissemblances de styles, de concepts et de vocabulaire, une parenté profonde, des liens souterrains de convergence.
Moussa Nabati, psychanalyste, thérapeute, docteur en psychologie pathologique, est l’auteur de cinq ouvrages, dont La dépression, une maladie ou une chance ?, Fayard, 2005 et Le bonheur d’être soi, Fayard, 2006, prix Psychologies Magazine en 2007.
Beaucoup de personnes considèrent la Bible avec mépris ou condescendance, ou comme un recueil de légendes ayant appartenu à l´humanité primitive. Elles n´ont que faire du corpus juridique biblique qu´elles qualifient de moralisateur, de culpabilisant, interdisant d´être libre et heureux pour profiter de la vie. De même, les histoires bibliques se trouvent, soit totalement réfutées, jugées sous l´angle de l´objectivité scientifique dans le déni du symbolique, soit, taxées de folklore désuet, mais surtout, sans lien, ni quelconque utilité pour notre vie moderne.
Après Ces interdits qui nous libèrent, Moussa Nabati poursuit son travail sur la Bible et cherche à montrer, à travers l´interprétation psychanalytique de certains récits bibliques fondamentaux et fondateurs, la pertinence, et notamment l´actualité de certaines valeurs contenuesdans ces récits. Pour lui, le discours biblique cherche à nous interpeller, à nous faire réfléchir sur les questions fondamentales de notre existence relatives à la construction de notre identité et au fonctionnement de notre psychisme. Il nous encourage à occuper notre place en tant que sujet, homme ou femme, dans le lien du couple, ainsi que dans notre fonction de parent, père ou mère, face à notre progéniture. Il axe son propos autour de deux notions capitales, la toute-puissance et le sacrifice ; la première déstructurante et le second régénérateur, positif. Ces deux thèmes, solidaires l´un de l´autre, sont très souvent abordés dans l´idéologie biblique, constituant même son fil d´Ariane, sa colonne vertébrale.
En s´épuisant à tout vouloir, sans limites, dans le déni du manque et de la perte, le sujet, loin d´y gagner, s´appauvrit et s´autodétruit. En revanche,l´acceptation de l´imperfection, de la castration, du sacrifice, lui permettra d´exister vraiment, de devenir lui-même, grâce à un cadre sécurisant pour pouvoir se sentir vivant et entier, intérieurement autonome, pour jouir de ce que lui offre la vie. Dans cette perspective, la Bible et la psychanalyse entretiennent, par-delà certaines dissemblances de styles, de concepts et de vocabulaire, une parenté profonde, des liens souterrains de convergence.
Moussa Nabati, psychanalyste, thérapeute, docteur en psychologie pathologique, est l’auteur de cinq ouvrages, dont La dépression, une maladie ou une chance ?, Fayard, 2005 et Le bonheur d’être soi, Fayard, 2006, prix Psychologies Magazine en 2007.