Au Japon, les dieux et les déesses de la mythologie sont toujours là. Leurs sanctuaires sont remplis de visiteurs fervents. Un peu partout, des monuments, (les torii), indiquent leur présence. Dans les textes sacrés, les ancêtres du monde sont les kami « celui qui est placé en haut », à commencer par le premier couple divin, Izanagi et Izanami, qui donne naissance à l´archipel formant le Japon, mais aussi au vent, aux arbres, à la montagne...
Nous n’avons pas, nous Occidentaux, dans nos manières de penser, de quoi saisir aisément cet ensemble de croyances et de rites qui possèdent de multiples visages, ignore les dogmes et honore des kamis (dieux) puisés dans le réel ou dans l’énergie des éléments. Il existe certaines ressemblances avec la religion des Celtes. Mais le mieux est de tenter de vivre cette relation à l’univers au sein de sanctuaires toujours érigés en des lieux aux puissances telluriques.
Ces croyances et rites se retrouvent dans deux courants : le shintoïsme appelé « la voie des dieux » et le bouddhisme. Du VIe siècle à la fin du XIXe siècle, le Shintô se mêla de plus en plus étroitement au bouddhisme. Tous les Japonais partageaient leurs activités religieuses entre les deux religions, chacune étant considérée comme convenant mieux pour certaines cérémonies. Les prêtres de l’une allant jusqu’à jouer un rôle dans les temples de l’autre. Les aspects du shintô sont liés à la sacralisation de la nature, aux mythes fondateurs de la civilisation japonaise, aux relations avec les âmes défuntes. Après sa disparition à la fin de la seconde guerre mondiale, les Japonais qui ont grandi pendant cette période ne connaissaient que quelques éléments de leur cosmogonie. Depuis une trentaine d’année un retour aux traditions s’opère lentement.
Au Japon, les dieux et les déesses de la mythologie sont toujours là. Leurs sanctuaires sont remplis de visiteurs fervents. Un peu partout, des monuments, (les torii), indiquent leur présence. Dans les textes sacrés, les ancêtres du monde sont les kami « celui qui est placé en haut », à commencer par le premier couple divin, Izanagi et Izanami, qui donne naissance à l´archipel formant le Japon, mais aussi au vent, aux arbres, à la montagne...
Nous n’avons pas, nous Occidentaux, dans nos manières de penser, de quoi saisir aisément cet ensemble de croyances et de rites qui possèdent de multiples visages, ignore les dogmes et honore des kamis (dieux) puisés dans le réel ou dans l’énergie des éléments. Il existe certaines ressemblances avec la religion des Celtes. Mais le mieux est de tenter de vivre cette relation à l’univers au sein de sanctuaires toujours érigés en des lieux aux puissances telluriques.
Ces croyances et rites se retrouvent dans deux courants : le shintoïsme appelé « la voie des dieux » et le bouddhisme. Du VIe siècle à la fin du XIXe siècle, le Shintô se mêla de plus en plus étroitement au bouddhisme. Tous les Japonais partageaient leurs activités religieuses entre les deux religions, chacune étant considérée comme convenant mieux pour certaines cérémonies. Les prêtres de l’une allant jusqu’à jouer un rôle dans les temples de l’autre. Les aspects du shintô sont liés à la sacralisation de la nature, aux mythes fondateurs de la civilisation japonaise, aux relations avec les âmes défuntes. Après sa disparition à la fin de la seconde guerre mondiale, les Japonais qui ont grandi pendant cette période ne connaissaient que quelques éléments de leur cosmogonie. Depuis une trentaine d’année un retour aux traditions s’opère lentement.