Il serait utopique de vouloir découvrir quels sont les ressorts secrets de notre petit Monde politique, de la nature en général, comme des particularités ou singularités des sociétés contemporaines, de leurs tempéraments, humeurs, phobies, peurs, ivresses et ambitions à titre d’exemple, si nous n’entreprenions pas, prioritairement, la quête de ce que foncièrement nous sommes, en pénétrant volontairement et hardiment au plus profond de nous-même et en nous anatomisant avec notre scalpel spirituel. Car s’agit-il, paradoxalement, de mettre en lumière, en les remontant à la surface, l’obscurité, l’inanité ou vanité et la vacuité qui sont communément nos caractères initiaux, à savoir le chaos original, le désordre congénital et propre à la nature humaine.
Mais découvrir et appréhender ce que, viscéralement nous sommes, c’est rendre manifeste, clairement lisible en soi la morale sur laquelle nos sociétés modernes se sont principalement construites et prospèrent, à savoir les objectifs de leurs politiques ou idéologies qui ne sont autre chose que la réplication des principales inclinations de la nature humaine. c’est la raison pour laquelle n’ont-elles souvent d’autre ambition que celle de perpétuer, à grande échelle, les pulsions grégaires inscrites probablement dans nos gènes, en l’occurrence pour leurrer l’individu, afin d’asservir le citoyen.
Extrait de l´avant-propos (Cerbérius )
Nous avons fait choix de conserver le Titre initial en latin de cet essai au vitriol de CHALYBE : non pas au regard qu’il ne soit nul besoin de le traduire pour comprendre immédiatement sur quel champ exerça-t-il ses regards critiques et objectivation, ( … )
Mais parce qu’avec ces deux substantifs, respectivement lourds de sens et d’histoires, ALCHIMIE et IDÉOLOGIE, a-t-il rendu compte de rapports de force et conflits qui se sont montrés impitoyables et endémiques, essentiellement à l’encontre du premier, aussi loin que nous remonterions dans les Temps antiques, (…) plus justement entre deux conceptions ou visions radicalement opposées du Monde, deux directions difficilement conciliables : en l’occurrence l’une emprunte de verticalité quant à la quête individuelle qu’elle suggère et l’autre d’horizontalité pour ce qui relève d’une destinée collective, souhaitable ou non, qui s’offraient ainsi à l’entendement humain à l’aube de son Humanité, désormais « conscient » de lui-même et de la toute puissance que lui conférait son statut inédit, sa position privilégiée au regard de la Création. (… )
Du côté de la verticalité, ce que nous nommons ce jour ALCHIMIE, correspondait jadis et pour résumer, avant la manifestation des Dogmes, Préceptes, Doctrines ou Lois, à cette Illumination en la Nature naturante ou Connaissance directe des Mondes élémentaire, astral et céleste, dont nous croyons que les plus grands Sages, Prophètes ou Voyants en furent mystérieusement investis ou dotés et grâce à laquelle ils ont pu philosophiquement nous transmettre témoignage de leur origine divine et commune, essence particulière, vertus et propriétés respectives ainsi que des destinées intimement imbriquées des Règnes et de l’Homme. Elle a été par la suite perçue dans le Monde occidental, à travers le gnosticisme et le Mystère de la foi, comme une voie d’élévation, de purification, de spiritualisation, de Rédemption ou de Salut, pour satisfaire au souhait de la réintégration de l’âme humaine dans sa Source divine et éternelle. Et nous aurions scrupule à ne pas citer Paracelse pour avoir été assurément le dernier grand Prince christique infusé de cette Lumière immémoriale, l’avoir traduite avec verve et pratiquée sur le plan le plus digne qui soit sur cette terre : à savoir médicinal. (…)
Du côté de l’horizontalité maintenant, apparut l’IDÉOLOGIE morale, faite de jugements et de valeurs, et cognitive, composée de dogmes et de croyances, accompagnée de toutes les notions qui définissent son caractère éminemment autoritaire, totalitaire et d’endoctrinement, ainsi que les termes synonymiques qu’elle englobe (…)
Il sera imaginé aisément que l’ALCHIMIE de la nuit des Temps, affranchie de toute contrainte institutionnelle par ses origine et nature même, dotée certes par les premiers Pères (outre le légendaire Hermès Trismégiste) de règles ou préceptes philosophiques qui proposaient pour leur part des pratiques éprouvées d’éveil de l’être dans sa globalité à la Divinité, et certes pas des techniques de manipulation mentale voire psychique dont use l’IDÉOLOGIE, à savoir tout appareil de propagande pour le conditionnement, la domination et l’assujettissement individuel ou collectif, et qu’accompagnaient en outre des productions quasi-miraculeuses dont les Anciens firent savamment mais prudemment l’écho, ne purent qu’irriter les premières formes d’autoritarisme, d’hiérarchisation clanique, cultuelle et culturelle, de pouvoir temporel et hégémonique, et susciter paradoxalement autant leurs rejet et condamnation que leur convoitise pour les trésors qu’elle devait receler. Se trouvent ici, résumées bien sûr à leur plus simple expression, mais est-ce là l’essentiel, l’origine, les causes principales des conflits entre ces deux visions. (…)
Note de l´éditeur : Cet ouvrage est de la même veine que le précédent titre "La Pierre Philosophale des Tout-Petits", d´accès facile, il permet d´approcher cette discipline. Il rassemble une compilation de quelques-uns des sujets d’objectivation du Monde constituant le LVX LVCIDΛ ALCHEMICÆ, spicilège des Œuvres Hermétiques de CHALYBE, parus dans la revue Chroniques du Pays Réel des Sages, avec quelques écrits importants qui étaient restés inédits. Revue dont les premiers numéros sont désormais épuisés.
Il serait utopique de vouloir découvrir quels sont les ressorts secrets de notre petit Monde politique, de la nature en général, comme des particularités ou singularités des sociétés contemporaines, de leurs tempéraments, humeurs, phobies, peurs, ivresses et ambitions à titre d’exemple, si nous n’entreprenions pas, prioritairement, la quête de ce que foncièrement nous sommes, en pénétrant volontairement et hardiment au plus profond de nous-même et en nous anatomisant avec notre scalpel spirituel. Car s’agit-il, paradoxalement, de mettre en lumière, en les remontant à la surface, l’obscurité, l’inanité ou vanité et la vacuité qui sont communément nos caractères initiaux, à savoir le chaos original, le désordre congénital et propre à la nature humaine.
Mais découvrir et appréhender ce que, viscéralement nous sommes, c’est rendre manifeste, clairement lisible en soi la morale sur laquelle nos sociétés modernes se sont principalement construites et prospèrent, à savoir les objectifs de leurs politiques ou idéologies qui ne sont autre chose que la réplication des principales inclinations de la nature humaine. c’est la raison pour laquelle n’ont-elles souvent d’autre ambition que celle de perpétuer, à grande échelle, les pulsions grégaires inscrites probablement dans nos gènes, en l’occurrence pour leurrer l’individu, afin d’asservir le citoyen.
Extrait de l´avant-propos (Cerbérius )
Nous avons fait choix de conserver le Titre initial en latin de cet essai au vitriol de CHALYBE : non pas au regard qu’il ne soit nul besoin de le traduire pour comprendre immédiatement sur quel champ exerça-t-il ses regards critiques et objectivation, ( … )
Mais parce qu’avec ces deux substantifs, respectivement lourds de sens et d’histoires, ALCHIMIE et IDÉOLOGIE, a-t-il rendu compte de rapports de force et conflits qui se sont montrés impitoyables et endémiques, essentiellement à l’encontre du premier, aussi loin que nous remonterions dans les Temps antiques, (…) plus justement entre deux conceptions ou visions radicalement opposées du Monde, deux directions difficilement conciliables : en l’occurrence l’une emprunte de verticalité quant à la quête individuelle qu’elle suggère et l’autre d’horizontalité pour ce qui relève d’une destinée collective, souhaitable ou non, qui s’offraient ainsi à l’entendement humain à l’aube de son Humanité, désormais « conscient » de lui-même et de la toute puissance que lui conférait son statut inédit, sa position privilégiée au regard de la Création. (… )
Du côté de la verticalité, ce que nous nommons ce jour ALCHIMIE, correspondait jadis et pour résumer, avant la manifestation des Dogmes, Préceptes, Doctrines ou Lois, à cette Illumination en la Nature naturante ou Connaissance directe des Mondes élémentaire, astral et céleste, dont nous croyons que les plus grands Sages, Prophètes ou Voyants en furent mystérieusement investis ou dotés et grâce à laquelle ils ont pu philosophiquement nous transmettre témoignage de leur origine divine et commune, essence particulière, vertus et propriétés respectives ainsi que des destinées intimement imbriquées des Règnes et de l’Homme. Elle a été par la suite perçue dans le Monde occidental, à travers le gnosticisme et le Mystère de la foi, comme une voie d’élévation, de purification, de spiritualisation, de Rédemption ou de Salut, pour satisfaire au souhait de la réintégration de l’âme humaine dans sa Source divine et éternelle. Et nous aurions scrupule à ne pas citer Paracelse pour avoir été assurément le dernier grand Prince christique infusé de cette Lumière immémoriale, l’avoir traduite avec verve et pratiquée sur le plan le plus digne qui soit sur cette terre : à savoir médicinal. (…)
Du côté de l’horizontalité maintenant, apparut l’IDÉOLOGIE morale, faite de jugements et de valeurs, et cognitive, composée de dogmes et de croyances, accompagnée de toutes les notions qui définissent son caractère éminemment autoritaire, totalitaire et d’endoctrinement, ainsi que les termes synonymiques qu’elle englobe (…)
Il sera imaginé aisément que l’ALCHIMIE de la nuit des Temps, affranchie de toute contrainte institutionnelle par ses origine et nature même, dotée certes par les premiers Pères (outre le légendaire Hermès Trismégiste) de règles ou préceptes philosophiques qui proposaient pour leur part des pratiques éprouvées d’éveil de l’être dans sa globalité à la Divinité, et certes pas des techniques de manipulation mentale voire psychique dont use l’IDÉOLOGIE, à savoir tout appareil de propagande pour le conditionnement, la domination et l’assujettissement individuel ou collectif, et qu’accompagnaient en outre des productions quasi-miraculeuses dont les Anciens firent savamment mais prudemment l’écho, ne purent qu’irriter les premières formes d’autoritarisme, d’hiérarchisation clanique, cultuelle et culturelle, de pouvoir temporel et hégémonique, et susciter paradoxalement autant leurs rejet et condamnation que leur convoitise pour les trésors qu’elle devait receler. Se trouvent ici, résumées bien sûr à leur plus simple expression, mais est-ce là l’essentiel, l’origine, les causes principales des conflits entre ces deux visions. (…)
Note de l´éditeur : Cet ouvrage est de la même veine que le précédent titre "La Pierre Philosophale des Tout-Petits", d´accès facile, il permet d´approcher cette discipline. Il rassemble une compilation de quelques-uns des sujets d’objectivation du Monde constituant le LVX LVCIDΛ ALCHEMICÆ, spicilège des Œuvres Hermétiques de CHALYBE, parus dans la revue Chroniques du Pays Réel des Sages, avec quelques écrits importants qui étaient restés inédits. Revue dont les premiers numéros sont désormais épuisés.