"Cent un contes et mythes de tradition orale de tous les continents sont ici donnés (ou traduits) et commentés qui, tous, illustrent la fascinante figure de l´oiseau, lequel réalise l´image première dont parle Bachelard : "" celle que nous vivons dans les sommeils profonds de notre jeunesse "".
L´anthologie est divisée en deux grandes parties : les contes d´oiseaux et l´ oiseau des contes. De la première, consacrée aux contes d´animaux proprement dits et aux mythes des Nations Premières, il semblerait ressortir que le gouffre n´est plus si grand entre l´occident des contes et les sociétés totémiques (aborigènes) ou animistes (amérindiennes) telles que les a définies Philippe Descola, dans la mesure où les contes d´oiseaux témoignent d´une certaine forme de continuité entre l´homme et son environnement.
Dans la deuxième, l´oiseau, tour à tour héros, aide, plus rarement, adversaire, intervient dans toutes les fonctions du conte merveilleux. Les plus séduisants sont les mieux connus, ce sont les oiseaux fabuleux, oiseaux d´or ou de feu ; ce sont aussi les moins typiquement oiseaux d´entre eux, ces humains métamorphosés, princes aux ailes bleues, femmes-cygnes, frères corbeaux... Les notes portent sur la structure du conte lui-même et ses variantes et sur l´oiseau en tant qu´espèce lorsque les commentaires ornithologiques s´imposent.
Tous les oiseaux de ces histoires sont aussi présents par l´image. Soixante-dix d´entre eux ont été spécialement dessinés par l´artiste Ianna Andréadis tandis que le cahier central et le dossier complémentaire poursuivent les portraits et les analogies. L´anthologie est suivie d´une postface : L´oiseau monde, une omniprésence ; elle comporte trois index (oiseaux, animaux, pays) et la liste typologique des contes du volume."
"Cent un contes et mythes de tradition orale de tous les continents sont ici donnés (ou traduits) et commentés qui, tous, illustrent la fascinante figure de l´oiseau, lequel réalise l´image première dont parle Bachelard : "" celle que nous vivons dans les sommeils profonds de notre jeunesse "".
L´anthologie est divisée en deux grandes parties : les contes d´oiseaux et l´ oiseau des contes. De la première, consacrée aux contes d´animaux proprement dits et aux mythes des Nations Premières, il semblerait ressortir que le gouffre n´est plus si grand entre l´occident des contes et les sociétés totémiques (aborigènes) ou animistes (amérindiennes) telles que les a définies Philippe Descola, dans la mesure où les contes d´oiseaux témoignent d´une certaine forme de continuité entre l´homme et son environnement.
Dans la deuxième, l´oiseau, tour à tour héros, aide, plus rarement, adversaire, intervient dans toutes les fonctions du conte merveilleux. Les plus séduisants sont les mieux connus, ce sont les oiseaux fabuleux, oiseaux d´or ou de feu ; ce sont aussi les moins typiquement oiseaux d´entre eux, ces humains métamorphosés, princes aux ailes bleues, femmes-cygnes, frères corbeaux... Les notes portent sur la structure du conte lui-même et ses variantes et sur l´oiseau en tant qu´espèce lorsque les commentaires ornithologiques s´imposent.
Tous les oiseaux de ces histoires sont aussi présents par l´image. Soixante-dix d´entre eux ont été spécialement dessinés par l´artiste Ianna Andréadis tandis que le cahier central et le dossier complémentaire poursuivent les portraits et les analogies. L´anthologie est suivie d´une postface : L´oiseau monde, une omniprésence ; elle comporte trois index (oiseaux, animaux, pays) et la liste typologique des contes du volume."