"À partir de la fin du Moyen Âge les écrivains en langue vernaculaire, qui sont souvent des spirituels et des mystiques, expriment dans leurs oeuvres le pouvoir des mots et du langage quotidien. Reprenant les motifs traités dans les oeuvres des autorités les plus confirmées, ils osent présenter des interprétations originales, aux statuts littéraires très divers, des grands textes phil osophiques, théologiques et mystiques de la tradition chrétienne. Ils osent s´exposer eux-mêmes dans leur écriture en découvrant la valeur du désir et de l´inquiétude, la force de la volonté, le risque et la liberté de la parole. Ils annoncent, sans le savoir ou en le sachant, les principales convictions et pratiques de ceux que l´on nommera les ""humanistes"" de la Renaissance. Les femmes et les hommes évoqués, originaires de la péninsule ibérique ou dont les oeuvres ont circulé dans la péninsule ibérique, ont tous en commun d´être passionnément amoureux des mots et du langage, d´inscrire leur création littéraire, quelle qu´elle soit, entre le réel et l´imaginaire, surtout de proposer une sagesse de vie. Ce sont: Hadewijch d´Anvers, Raymond Lulle, Catherine de Sienne, Juan de Valdés, Thérèse d´Avila, Jean de la Croix, Miguel de Cervantes."
"À partir de la fin du Moyen Âge les écrivains en langue vernaculaire, qui sont souvent des spirituels et des mystiques, expriment dans leurs oeuvres le pouvoir des mots et du langage quotidien. Reprenant les motifs traités dans les oeuvres des autorités les plus confirmées, ils osent présenter des interprétations originales, aux statuts littéraires très divers, des grands textes phil osophiques, théologiques et mystiques de la tradition chrétienne. Ils osent s´exposer eux-mêmes dans leur écriture en découvrant la valeur du désir et de l´inquiétude, la force de la volonté, le risque et la liberté de la parole. Ils annoncent, sans le savoir ou en le sachant, les principales convictions et pratiques de ceux que l´on nommera les ""humanistes"" de la Renaissance. Les femmes et les hommes évoqués, originaires de la péninsule ibérique ou dont les oeuvres ont circulé dans la péninsule ibérique, ont tous en commun d´être passionnément amoureux des mots et du langage, d´inscrire leur création littéraire, quelle qu´elle soit, entre le réel et l´imaginaire, surtout de proposer une sagesse de vie. Ce sont: Hadewijch d´Anvers, Raymond Lulle, Catherine de Sienne, Juan de Valdés, Thérèse d´Avila, Jean de la Croix, Miguel de Cervantes."