"« Penser avec Eckhart et, au cas échéant, contre lui, tel est le dessein de l´auteur de ""Maître Eckhart – Le procès de l´Un"". Dans cet ouvrage important, Hervé Pasqua, directeur de l´Institut catholique de Rennes, présente l´oeuvre du maître rhénan à la lumière de son néoplatonisme.
Le titre peut s´entendre à la fois comme mise en accusation de l´Un et processus de développement ou d´émanation de l´Un, au sens où tout en procède. S´opposant à la thèse de ceux qui considèrent qu´il y aurait deux Eckhart, celui pour qui Dieu est l´Être et celui pour qui Dieu est l´Un, Hervé Pasqua tranche résolument dans les ambiguïtés du Thuringien et propose une lecture fortement néoplatonicienne de Maître Eckhart.
Dans une première partie, il considère la Déité comment étant le nom de l´Un, dans la seconde il montre la ""misère de l´Un sans l´être"". Il tente ensuite de dénoncer les faiblesses de cette pensée et de faire ""le procès de l´Un"".
Ce livre d´Hervé Pasqua s´inscrit dans une vaste réflexion qu´il mène depuis plusieurs années sur le thème du rapport entre l´Un et l´Être, visant à dégager la perspective d´un Être qui, au-delà de toute ontothéologie réduisant l´être à l´étant, occuperait le rôle que joue l´Un dans la pensée d´inspiration néoplatonicienne. Sa visée est sans doute aussi de mettre en garde contre une théologie qui porte exagérément l´accent sur l´apophatisme. » (Benoît Beyer de Ryke, Université libre de Bruxelles)"
"« Penser avec Eckhart et, au cas échéant, contre lui, tel est le dessein de l´auteur de ""Maître Eckhart – Le procès de l´Un"". Dans cet ouvrage important, Hervé Pasqua, directeur de l´Institut catholique de Rennes, présente l´oeuvre du maître rhénan à la lumière de son néoplatonisme.
Le titre peut s´entendre à la fois comme mise en accusation de l´Un et processus de développement ou d´émanation de l´Un, au sens où tout en procède. S´opposant à la thèse de ceux qui considèrent qu´il y aurait deux Eckhart, celui pour qui Dieu est l´Être et celui pour qui Dieu est l´Un, Hervé Pasqua tranche résolument dans les ambiguïtés du Thuringien et propose une lecture fortement néoplatonicienne de Maître Eckhart.
Dans une première partie, il considère la Déité comment étant le nom de l´Un, dans la seconde il montre la ""misère de l´Un sans l´être"". Il tente ensuite de dénoncer les faiblesses de cette pensée et de faire ""le procès de l´Un"".
Ce livre d´Hervé Pasqua s´inscrit dans une vaste réflexion qu´il mène depuis plusieurs années sur le thème du rapport entre l´Un et l´Être, visant à dégager la perspective d´un Être qui, au-delà de toute ontothéologie réduisant l´être à l´étant, occuperait le rôle que joue l´Un dans la pensée d´inspiration néoplatonicienne. Sa visée est sans doute aussi de mettre en garde contre une théologie qui porte exagérément l´accent sur l´apophatisme. » (Benoît Beyer de Ryke, Université libre de Bruxelles)"